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Polémique : la nouvelle Wonder Woman soutient l’armée israélienne

Polémique : la nouvelle Wonder Woman soutient l’armée israélienne

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(Crédits image : imgur)

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Par Théo Chapuis

Publié le

Pourquoi ça coince ?

Alors que le conflit israélo-palestinien fait rage, Snyder révèle une comédienne que les fans de blockbusters ont pu apprécier dans le dernier épisode de la franchise Fast & Furious… mais surtout, qui a effectué son service militaire pour Tsahal, l’armée israélienne. Mauvais timing : comme le note le Jerusalem Post, l’actrice a témoigné publiquement son soutien à l’armée israélienne.
Les réactions qui ont accueilli le choix de l’actrice ne se sont pas faites attendre. Sur les réseaux sociaux, d’aucuns ont ironisé sur la capacité à Wonder Woman de battre le Hamas, ou en la traitant plus simplement de sioniste à qui on a lavé le cerveau.




Gal Gadot aurait-elle déclenché autant la polémique si elle n’avait pas posté ce message de soutien à Tsahal vendredi, sur son compte Facebook ? Notez bien les hashtags employés par l’actrice : “#weareright #freegazafromhamas #stopterror #coexistance #loveidf”. Après traduction, cela donne “Nous avons raison”, “Libération de Gaza du Hamas”, “Stop à la terreur”, “coexistence” et “amour à l’Israeli Defense Force [l’armée israélienne, aussi nommée Tsahal, ndlr]”.

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Deux ans chez Tsahal

Gal Gadot, par son soutien un peu trop affirmé à l’opération qu’exerce Israël sur la bande de Gaza, n’a commis qu’un seul péché : poster un message jugé un peu trop politique par la sphère des réseaux sociaux. Or, question service militaire, cette ex-miss Israël en 2004 n’a pas vraiment eu le choix : l’initiation aux arts de la guerre est obligatoire pour une durée de 22 mois pour les femmes, si elles ne sont pas mariées, enceintes, ultra-orthodoxes ou Olim (c’est-à-dire nouvelle immigrante en Israël).
Selon ses propres dires, la nouvelle Wonder Woman a servi 2 ans pour Tsahal selon cet article de ynet.co.il, qui explique également qu’elle n’y aurait porté l’uniforme de combat que deux semaines pour y être employée comme entraîneur sportif.
Ni elle-même, ni la production, ni Zack Snyder n’ont répondu à ce début de polémique sur les réseaux sociaux.

Zack Snyder, habitué à la polémique

Ce n’est pas la première fois qu’un projet de Zack Snyder est accompagné de quelques remous. À sa sortie, le musculeux 300 avait déchaîné les meilleurs comme les pires commentaires, accusant le réalisateur de diffuser des thèmes comme l’homophobie ou encore la suprématie raciale.
Pourtant, avec un film tel Watchmen, le réalisateur connu pour ses sympathies républicaines a prouvé qu’il savait s’approprier les références de la contre-culture américaine (la bande-son, très sixties avec Hendrix, Simon & Garfunkel ou Dylan) et celles des héros du cinéma américain du XXème siècle, tels Kubrick ou Coppola.