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Pio Marmaï : “Je pense qu’il faut utiliser son image de manière intelligente”

Pio Marmaï : “Je pense qu’il faut utiliser son image de manière intelligente”

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Par Constance Bloch

Publié le

“Je pense qu’il faut utiliser son image de manière intelligente”

K | J’ai vu qu’en décembre dernier, vous étiez dans un court métrage de prévention pour la sécurité routière réalisé par Matthieu Amalric. C’est important pour vous de mettre à profit votre métier pour vous engager pour certaines causes ?
Oui, surtout pour la sécurité routière, car j’ai un garage de motos donc c’est un sujet assez sensible. Ça permet aussi de se rendre compte d’une réalité de manière très concrète, et pas de manière un peu abstraite comme dans les chiffres etc. On rencontre des gens qui ont souffert de ça et qui souffre encore. Je pense qu’il faut utiliser son image de manière intelligente, c’est un minimum pour moi.

K | En parlant de votre garage,  j’ai lu que vous aimiez beaucoup retaper des véhicules quand vous n’êtes pas en tournage, qu’est-ce que vous apporte cette passion, très loin de votre métier ?
C’est une passion, une complémentarité, c’est très concret comme métier. Fabriquer une moto c’est très simple, il y a du métal et il faut fabriquer quelque chose avec ça. Y’a vraiment un truc manuel, où il faut créer quelque chose. Ça demande une concentration et en même temps une créativité qui est très différente. Je fais ça depuis 10 ans.
K | Pour le moment vous n’avez tourné qu’avec des réalisateurs français, est-ce qu’une carrière à l’international vous plairait ?
Je n’ai pas d’envie particulière. Oui, enfin y’a des projets… Mais il s’agit déjà de faire bien mon travail ici et après on verra. J’ai des choses très bien à venir donc je n’ai pas d’angoisse particulière ni d’envie. Déjà, faire quelque chose de bien en France ce n’est pas facile.
K | Avec qui rêveriez-vous de tourner ?
J’aimerais bien travailler avec Roy Anderson, c’est un metteur en scène d’Europe du Nord qui avait fait Nous les vivants qui me fascine dans la manière dont il crée ses films. J’aime bien aussi le réalisateur qui a fait L’exercice de l’État [Pierre Schoeller, Ndlr], j’ai beaucoup aimé ce film-là.
K | Tout au long de votre filmographie, vous avez incarné une palette de rôles, mais s’il y en a un que vous aimeriez faire, même complètement fou, ce serait lequel ?
J’aurais bien fait un méchant dans Mad Max… Le mec qui essaie de violer les filles, qui a des couteaux, le mec vraiment trash quoi. Le bien méchant (rires).

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