Sorti ce week-end aux États-Unis, Parasite bat de nouveau tous les records

Sorti ce week-end aux États-Unis, Parasite bat de nouveau tous les records

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(© The Jokers / Les Bookmakers)

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Par Manon Marcillat

Publié le

Le distributeur a parié sur une stratégie de rareté qui semble déjà porter ses fruits.

Si Parasite doit avant tout son succès à sa qualité, la stratégie marketing imaginée autour de sa sortie en salles est aussi très bien ficelée.

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The Jokers, le distributeur français du film, a imaginé une diffusion qui maximise les retombées cannoises. Ils ont donc décidé de sortir le film dans la foulée de sa projection à Cannes et en simultanée de sa sortie coréenne, avant que les échos, qu’ils avaient anticipés comme très élogieux, ne retombent. The Jokers a également organisé une série d’avant-premières dans toute la France, seulement trois jours après sa consécration à Cannes.

La stratégie de Néon, le distributeur américain de Parasite, est elle tout à fait différente. Pour eux, le mot d’ordre était la rareté afin de susciter un maximum d’engouement autour de la sortie du film. 

Ce week-end, le distributeur a donc installé son film dans seulement trois salles sur tout le continent américain. Projeté à l’IFC Center à New York, au Arclight Hollywood et au Landmark à Los Angeles, le film vient de réaliser un démarrage record, nous annonce Dark Horizons. Avec 376 264 dollars au box-office, soit une moyenne de 125 421 dollars par écran pour son premier week-end d’exploitation, Parasite se positionne comme le meilleur démarrage au niveau des recettes pour un film étranger aux États-Unis.

Le film bat décidément tous les records aux quatre coins du globe. En France, il est la Palme d’Or la plus vue depuis 15 ans et le premier film coréen à réaliser de tels scores d’entrées dans l’Hexagone. 

Aux États-Unis, d’aucuns n’avaient vu de tels résultats depuis la sortie de La La Land en 2016. Le film a également battu le record de projections à guichets fermés depuis Boyhood de Richard Linklater en 2014, un film fleuve de près de trois heures qui suit les mêmes acteurs pendant douze ans et donc véritable évènement de cinéma. En cette année très décevante pour les films étrangers aux États-Unis, Parasite de Bong Joon-ho a définitivement redistribué les cartes.