Nikon Film Festival  2017 : les 10 courts-métrages préférés de la rédaction

Nikon Film Festival 2017 : les 10 courts-métrages préférés de la rédaction

photo de profil

Par Naomi Clément

Publié le

Plus de 1 000 réalisateurs ont été sélectionnés pour tenter de remporter les prestigieux prix du Nikon Film Festival, présidé cette année par Cédric Klapisch. Et comme il est temps de voter, Konbini vous présente sa sélection.

À voir aussi sur Konbini

Comme chaque année depuis 2010, le Nikon Film Festival ouvre une porte à l’interprétation et à l’imagination. Après “Je suis une héroïne”, “Je suis un souvenir” ou “Je suis un geste”, les organisateurs de ce concours national ont choisi d’exploiter le thème de la rencontre. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les réalisateurs participants s’en sont donné à cœur joie.

Au total, 1 274 courts-métrages ont été sélectionnés. 1274 films de moins de 140 secondes qui racontent, chacun à leur manière, des histoires tantôt drôles, tantôt tristes, mais toujours fascinantes – et pour lesquelles vous pouvez voter jusqu’au 15 février prochain. Voici ceux qui nous ont le plus touchés, surpris et surtout, ceux auxquels nous croyons.

Meilleure anticipation

Je suis #unebiche, réalisé par Noémie Merlant. Un court-métrage qui supprime les frontières entre virtuel et réalité, et nous invite à réfléchir sur notre addiction aux réseaux sociaux (notamment à Snapchat et son incontournable filtre biche).

Meilleur drame

Je suis une date, de Félicien Forest. Un film poignant et autobiographique, qui nous replonge sans détour dans les attentats du 13 novembre. “J’ai habité 22 ans au 41 rue Faidherbe, à l’angle de la rue de Charonne, explique le réalisateur. Ce film est l’histoire d’un vendredi 13, qui a fracassé mes souvenirs d’enfance, un vécu/un point de vue parmi tant d’autres. Le pitch : Anna, jeune fille attristée, décide d’aller à un rendez-vous via une application bien connue : Tinder. Elle va retrouver Joe. Une rencontre banale, ratée, qui pourtant s’inscrira dans l’histoire, ce vendredi 13.”

Meilleure romance

Je suis un salut d’amour, de Siham Hinawi, qui porte un regard touchant sur la vieillesse – et rappelle au passage que l’amour n’a pas d’âge.

Meilleur coup de théâtre

Pour sa deuxième participation au Nikon Film Festival, Thibaud Lomenech a choisi de nous raconter, à travers le surprenant Je suis un dernier rendez-vous, une histoire d’amour légèrement différente.

Meilleure atmosphère

Le délicieux Je suis Karl, de Thomas Scohy. Le pitch ? “Grandsyeuxnoirs86 et Poussine98 ont rendez-vous à 16h. Poussine98 est à l’heure. Grandsyeuxnoirs86 est en retard. Poussine98 n’aime pas les retardataires.” Génial.

Meilleurs décors et costumes

Je suis enchanté, proposé par le collectif OA. Un court-métrage poétique qui nous parle d’un amour impossible, et nous replonge dans les années 1940 :

“Le jour où Paul présenta Eva à son père, c’était pourtant une belle journée de printemps. Le soleil réchauffait doucement l’atmosphère, et une brise légère apaisait tranquillement les esprits. On en oubliait presque que l’on était en avril 1940.”

Meilleure science-fiction

Réalisé par de Sophie Martin et WilliamK, Je suis branché(s) n’est pas sans rappeler le futur sombre de la série Black Mirror, dans laquelle les technologies prennent largement le pas sur notre réalité.

Meilleur message

Le violent et puissant, Je suis toujours belle d’Arstate, qui s’est donné la mission de “raconter l’humain à travers des histoires, essayer de montrer l’essence des émotions”. Ici, le réalisateur narre la façon dont Sylvie va devoir se reconstruire en tant que femme, se réapproprier sa féminité, son corps, et finalement sa vie toute entière.

Meilleure comédie

Je suis Phobic of Love de Marie Jardillier. Un film drôle et touchant sur l’amour et l’intuition féminine. Avec en prime, la voix française de Julia Roberts.

Meilleure mise en scène

À travers Je suis à l’endroit, Florence Fauquet et Emilie de Monsabert content l’histoire d’Héloïse, une jeune femme internée en hôpital psychiatrique car atteinte d’un syndrome particulier : elle est la seule à marcher a l’endroit, dans un monde qui fonctionne à l’envers.

Retrouvez tous les films en lice ici, et n’oubliez de voter pour les courageux qui se sont lancés, vous avez jusqu’au 15 février !

Cet article a été écrit dans le cadre d’un partenariat avec Nikon.