Mémo, un court-métrage touchant sur la maladie d’Alzheimer

Mémo, un court-métrage touchant sur la maladie d’Alzheimer

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Par Lucille Bion

Publié le

Mémo est un très beau court-métrage d’animation. Touchant, malin et sensible, il révèle en outre une poignée de réalisateurs français fabuleux. Un vrai coup de cœur.

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Derrière ce court-métrage se cachent cinq réalisateurs qui sortent tous de l’école des Gobelins, à Paris. Avec leur film de fin d’études, Julien Becquer, Elena Dupressoir, Jules Durand, Viviane Guimaraes et Ines Scheiber racontent le désir d’indépendance d’un vieil homme prénommé Louis, qui manifeste un début de maladie d’Alzheimer. En témoignent les nombreuses notes qui font désormais partie de la décoration de ces murs…

Pour illustrer l’insoumission du retraité, les cinéastes en herbe utilisent une base narrative simplissime : il souhaite aller acheter du café seul − autrement dit, une action quotidienne et à la portée de tout le monde. Or, sa fille Nina, qui le surprotège avec ces notes, a, elle, tendance à le pousser à l’isolement. Mémo semble vouloir nous faire comprendre que l’assistanat, même s’il part d’une bonne intention, n’est pas forcément une aide judicieuse. Le court-métrage, à la fois vaporeux et coloré, reflète le talent précieux et singulier de cette poignée de réalisateurs.

Des petits Français à suivre de très près, parce qu’ils ont vraiment tout compris.