Les 10 animaux les plus emblématiques du septième art

Les 10 animaux les plus emblématiques du septième art

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Par Lucille Bion

Publié le

En chair et en os, ces dix actrices et acteurs pleins de poils ont donné un coup de patte au scénario.

Aujourd’hui sur Konbini, nous avons choisi de parler des êtres vivants qui partagent la même planète que nous et sont parfois des compagnons de qualité : les animaux. Pour la Journée mondiale des animaux, Konbini(che) n’a d’yeux et d’oreilles que pour eux.

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Sur les plateaux de tournage, certain·e·s cinéastes préfèrent faire appel à de véritables animaux dressés pour le cinéma qu’à des maîtres des effets spéciaux, capables de reconstituer nos amies les bêtes. Chats, chiens, loups, gros poissons et autres animaux exotiques… toutes ces espèces ont déjà apporté un coup de patte ou de nageoire au scénario, qu’elles soient féroces ou absolument craquantes. Pour cette Journée mondiale des animaux, nous en avons retenu dix emblématiques du cinéma.

#1. Oreo des Gardiens de la Galaxie

Rocket Raccoon, l’un des membres phare des Gardiens de la Galaxie, est inspiré d’un véritable raton laveur. Les équipes d’animation de Marvel ont capturé les mouvements et le comportement du petit Oreo pour créer ensuite le plus fidèlement possible ce personnage iconique doublé par Bradley Cooper. Si, sur les plateaux de cinéma, l’acolyte de Star-Lord est un animal aussi charismatique que puissant, Oreo était à la ville un raton laveur aimant et très facile à vivre, selon ses maîtres. La petite frimousse s’est malheureusement éteinte en 2019 suite à une maladie fulgurante, mais elle aura laissé une grande marque dans le cinéma de divertissement.

#2. King de L’Odyssée de Pi

Pour adapter le célèbre roman de Yann Martel, Ang Lee a voulu faire appel à quatre véritables tigres pour recréer numériquement l’animal féroce. Parmi eux ? King, le modèle principal. Avec son dresseur Thierry Le Portier (qui avait déjà été impliqué dans les scènes de félins de Gladiator), ils sont venus sur le plateau aquatique pour raconter l’histoire d’un naufragé qui survit à bord d’un radeau au milieu de l’océan Pacifique. Si ce face-à-face entre le jeune garçon et le tigre reste mémorable à l’écran, il semble avoir été terriblement éprouvant et traumatisant pour King. Paniqué pendant une scène, le tigre a failli se noyer et a dû être repêché par son dresseur à l’aide d’une corde. Glaçant.

#3. Gizmo d’Harry Potter

Quand elle n’est pas en train de survoler le domaine de Poudlard, Edwige vaque à ses occupations de moldue sous son véritable nom : Gizmo. Oui, Edwige est en fait… un hibou. Ou plutôt… 7 hiboux. Pour ne pas en demander trop à l’oiseau, la Warner a fait ponctuellement appel à Kasper, Oops, WTON, Swoops, Oh-Oh, Elmo ou encore Bandit. Et si, dans la franchise, certains – comme nous – n’ont toujours pas fait leur deuil du sacrifice de la fidèle chouette de Harry Potter, sachez que votre hibou préféré se porte comme un charme dans la vie réelle, surtout depuis qu’il a démissionné de son rôle de facteur.

#4. Uggie de The Artist

Mr. Fix It, De l’eau pour les éléphants, The Artist… C’est le Jack Russell terrier le plus célèbre du septième art. Après des années de fidèles et loyaux services à la caméra, le petit Uggie s’est éteint en 2015 à Los Angeles, des suites d’un cancer de la prostate. Alors que la pandémie de Covid-19 faisait rage en 2020 et a condamné toutes les sorties de films et les festivals, l’industrie a tenu à lui remettre une Palm Dog pour le récompenser de sa carrière ébouriffante, notamment pour sa prestation dans The Artist où il donnait la réplique à Jean Dujardin. Et avec ces Oscars des chiens, il y a bien de quoi remuer la queue.

#5. Stanley de Very Bad Trip

Sans surprise, c’est une très mauvaise idée de conduire une girafe sur une autoroute, surtout en état d’ébriété. Si la girafe des zigotos allumés de Very Bad Trip 3 a connu un destin tragique, elle a également connu son lot de tracas dans la vraie vie. Stanley était détenue illégalement dans un ranch en Californie et s’est retrouvée au cœur d’une bataille juridique avec ses propriétaires, qui la détiennent au Saddlerock Ranch à Malibu sans autorisation ni permis de détention d’animaux sauvages adéquats.

#6. Le chat du Parrain

Après les Aristochats, c’est certainement le chat le plus connu du septième art. En réalité, ce matou est devenu une star de cinéma malgré lui et n’était pas destiné aux genoux de Marlon Brando. C’est le réalisateur Francis Ford Coppola qui a trouvé ce chat de gouttière errant dans les studios de la Paramount juste avant de tourner la mythique scène d’ouverture du Parrain. Pour humaniser le personnage, Coppola a décidé de placer le félin dans les bras de l’acteur avant d’allumer les caméras. Résultat, les caresses de Marlon Brando ont ravi le chat et ses puissants ronronnements ont manqué de ruiner la scène.

#7. Orangey de Diamants sur canapé

À l’inverse du Parrain, Blake Edwards, le réalisateur de Diamants sur canapé, a fait appel à un chat superstar pour son film. Si neuf chats interprètent en réalité Cat, l’animal de compagnie de Holly, l’un d’entre eux, Orangey, était une véritable star hollywoodienne. Avec huit longs-métrages à son actif entre 1951 et 1965, il est le seul félin lauréat de deux Patsy Awards, l’équivalent des Oscars chez les animaux-acteurs, l’un pour Rhubarb, le chat millionnaire en 1952 et l’autre pour Diamants sur canapé, en 1962.

#8. Keiko de Sauvez Willy

Le destin de Keiko, l’orque star de Sauvez Willy, est quant à lui beaucoup plus tragique. Né dans les années 1970 en Islande, il a été capturé à l’âge de 3 ans pour être vendu à l’aquarium d’Hafnarfjörður, puis au Marineland de Niagara Falls au Canada et enfin à Reino Aventura au Mexique. Il y était détenu dans un petit bassin initialement prévu pour accueillir des dauphins, dans une eau à 27°, au rythme de cinq spectacles par jour. En 1991, Keiko sera repéré par les studios Warner Bros. pour le tournage de Sauvez Willy et de ses deux suites en 1993 et 1995, cartons planétaires qui feront de l’animal une star.

Alors que l’état de santé de l’orque vedette se dégrade, ses conditions de détention cruelles alertent le public qui va se mobiliser pour organiser sa libération. En 1998, soit 19 ans après sa capture, Keiko sera rendu aux eaux islandaises. Mais après sept ans d’une liberté pénible où l’orque cherchera constamment la compagnie des humains, il décédera des suites d’une pneumonie à l’âge de 26 ans.

#9. Kris de Beethoven

D’abord adorable chiot recueilli par la famille Newton, Beethoven de son nom de scène (et Kris de son vrai nom) deviendra rapidement un encombrant Saint-Bernard de 85 kg, amateur de la Cinquième Symphonie et chien star d’une véritable franchise ultra-lucrative forte de huit longs-métrages. En réalité, Kris n’a tourné que dans les deux premiers opus, sortis en 1992 et 1993, avant de prendre sa retraite puis de décéder de vieillesse en 2007. Avant lui, Charles Grodin, son maître à l’écran, avait dressé un tout autre genre d’animal dans le remake de King Kong en 1976…

#10. Le(s) cochon(s) de Babe

Avant son rodéo de voitures dans le désert, George Miller avait imaginé les aventures de Babe, un cochon berger perdu dans la ville. Véritable animalerie, le tournage a nécessité la présence de plus de 1 000 animaux de douze espèces différentes. Mais la véritable star du film est bel et bien son cochon, ou plutôt ses cochons. Pour trouver ses perles rares, Miller a entrepris de rassembler son casting animal huit mois avant le début du tournage.

Il lui a surtout fallu trouver une porcherie capable de lui fournir pas moins de six nouveaux cochons toutes les trois semaines, disponibles immédiatement et simultanément. Ainsi, le cochon qui interprète Babe à la fin du film n’était pas né au début du tournage et, après 80 jours d’un véritable casse-tête logistique, ce sont 48 porcelets qui auront interprété le célèbre cochon berger dans le premier opus de ses aventures.

Article écrit avec Manon Marcillat.