Le singe de Michael Jackson aura droit à son biopic

Le singe de Michael Jackson aura droit à son biopic

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Par Juliette Geenens

Publié le

Le producteur Dan Harmon et le scénariste Isaac Adamson vont travailler ensemble afin de réaliser un dessin animé sur la vie du célèbre chimpanzé Bubbles, ayant appartenu Michael Jackson.

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En 2015, ce scénario était au sommet de la fameuse Black List, soit la liste noire des films qui peinent à trouver un producteur entreprenant, car trop ambitieux, trop étrange ou simplement pas assez vendeur. Le biopic de Bubbles, rédigé par le scénariste américain Isaac Adamson, a finalement trouvé chaussure à son pied. Le producteur Dan Harmon, à qui on doit les excellentes séries Community, Rick et Morty, ainsi que le dessin animé Monster House sorti en 2006, a signé le projet, selon Deadline.

Sur Twitter, Isaac Adamson s’est réjoui de cette prochaine collaboration avec le producteur américain et les studios d’animation californiens Starburn Industries. Le long métrage sur la vie de Bubbles sera un dessin animé en stop-motion, dans la même veine qu’Anomalisade Charlie Kaufman et Duke Johnson, sorti début 2016 et nommé aux Oscars. Dan Harmon était d’ailleurs l’un des producteurs exécutifs d’Anomalisa, film très réaliste dont les figurines ont été imprimées en 3D.

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Traduction : “Tellement excité de travailler avec Dan Harmon, et heureux de pouvoir partager cela avec vous tous.”

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Traduction : Quand tu es tellement énervé et que tu ne sais pas rester en place.” 

Bubbles est un chimpanzé qui a bénéficié d’une grande médiatisation pour avoir été l’animal de compagnie du King of Pop, dans les années 1980. Il a vécu en compagnie du chanteur au ranch de Neverland, avant de devenir trop agressif et trop dangereux pour la captivité. Il avait été sauvé par Michael Jackson d’un laboratoire texan qui faisait des tests sur les animaux.

Ce petit singe et l’attachement que lui portait Michael Jackson avaient fait couler beaucoup d’encre du côté des tabloïds, ceux-ci surnommant la star Wacko Jacko [qu’on pourrait traduire par “Jacko le barjo”], à l’époque.