Le célèbre réalisateur danois explique que l’élection de Donald Trump lui a donné des idées pour concevoir son prochain film, The House That Jack Built.
À voir aussi sur Konbini
The House That Jack Built, nouveau projet du réalisateur danois Lars von Trier, propose de suivre pendant douze ans Jack, un serial killer incarné par l’acteur américain Matt Dillon (Mary à tout prix). Le personnage de ce tueur en série sera développé à travers une série de meurtres commis durant les années 1970 à Washington. Selon le magazine américain Variety, le cinéaste utilisera plusieurs formats pour faire le lien entre les crimes. Le personnage principal fera notamment des digressions, un peu comme dans Nymphomaniac, le dernier dyptique du réalisateur danois.
Pour annoncer la préparation du film, et offrir une avant goût de son atmosphère, Lars von Trier a dévoilé une photo de lui en costume d’époque sonnant une cloche et tenant une faux. L’image est une référence explicite au film Vampyr, signé en 1932 par le maître du cinéma danois Carl Theodor Dreyer, qui mettait en scène un énigmatique personnage armé d’une faux. Une image inquiétante qui donne le ton.
“L’avènement de l’Homo trumpus”
Lars von Trier, qui se fait discret depuis son dérapage sur Hitler à Cannes en 2011, s’est confié le 14 février au quotidien britannique The Guardian. Le cinéaste explique ainsi que l’un des buts de son projet est de mettre en évidence l’implacable cruauté de la vie, notamment illustrée par des événements tels que l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis.
“The House That Jack Built célèbre l’idée que la vie est cruelle et sans états d’âme, ce qui est tristement prouvé par le récent avènement de l’Homo trumpus – le roi rat.”
Le film, tourné en Suède et au Danemark dans les prochains mois, sortira en 2018.
