L’inimitable Jean Dujardin en 5 looks déjantés

L’inimitable Jean Dujardin en 5 looks déjantés

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Par Lucille Bion

Publié le

À l’occasion de la sortie de Brice de Nice 3, le 19 octobre, Konbini revient sur les cinq looks qui ont marqué la carrière de l’acteur.

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Jean Dujardin, qui a débuté à la télévision dans Un gars, une fille s’est définitivement imposé dans le septième art, des deux côtés de l’océan Atlantique. Fort de dix-sept ans de carrière, l’acteur a été oscarisé pour son rôle dans The Artist en 2012. Il existe en réalité deux Jean Dujardin : la star mondiale, excentrique, aux mimiques inimitables, et l’autre, le jumeau maléfique de Gilles Lellouche, avec qui il forme le duo le plus beauf et attachant du cinéma français.

Pour mettre en lumière la carrière de Jean Dujardin, Konbini revient sur cinq de ses looks.

1. Brice de Nice : le surfeur canari

Dans la saga Brice de Nice, la comédie de James Huth, Jean Dujardin est, à en croire sa penderie, pire qu’une fille ! L’ampleur de sa stupide garde-robe, composée uniquement de pantalons noirs, de baskets jaunes et de T-shirts canari, prouve à quel point le Niçois fait gaffe à sa réputation. Roi des “Yellows”, soirées sélectes dans son loft luxueux, Jean Dujardin a souvent été considéré comme le Jim Carrey français, pour cette performance unique et délirante. Épaulé par son fidèle compagnon, Marius de Fréjus (Clovis Cornillac), le héros à la perruque platine attend la vague du siècle en menant une vie oisive.

2.  The Artist : le dandy danseur

En 2012, sous la direction de Michel Hazanavicius, Jean Dujardin rayonne dans The Artist en faisant ses preuves dans un registre un peu plus sérieux. Dans un noir et blanc sublime, l’acteur privé de paroles incarne George Valentin, une charmante vedette hollywoodienne de la fin des années 1920. Petite moustache parfaitement taillée et costume d’antan, l’acteur se dévoile sous un nouveau visage avec son numéro de claquettes.

Début février de la même année, à l’occasion d’un épisode du Saturday Night Live, l’acteur remplace Bérénice Bejo, sa partenaire dans The Artist, par Zooey Deschanel, qu’il tente de consoler en la faisant danser :

3. Le Loup de Wall Street : le banquier suisse

Toujours de l’autre côté de l’Atlantique, Jean Dujardin décroche en 2013 un petit rôle marquant dans Le Loup de Wall Street de Martin Scorsese : celui du scrupuleux banquier suisse.

Vêtu d’un petit costume serré, cheveux laqués et tirés en arrière, il reçoit dans son sombre petit bureau bien rangé Leonardo DiCaprio et ses collaborateurs pour leur expliquer les lois complexes de la finance. Son petit accent très frenchy a constitué un gros atout pour ce rôle.

4. OSS 117 : l’espion en carton

Dans OSS 117 : Le Caire, nid d’espions (2006) et OSS 117: Rio ne répond plus (2009), l’agent secret Jean Dujardin n’arrive évidemment pas à la cheville de James Bond mais son charme est indéniable. Avec ses répliques cultes, le séducteur maladroit, Hubert Bonisseur de la Bath, reste avant tout un piteux aventurier à mourir de rire, qui rend hommage aux films d’espionnage des années 1950.

Dans ses costumes sur mesure ou son peignoir en coton bleu ciel, Jean Dujardin incarne à la perfection l’arrogance française, à coups de levées de sourcils et de sourires hypocrites. L’imbécilité de son personnage xénophobe et misogyne restera, pour sûr, inégalée.

5. 99 francs : le maître du monde

Pour achever cette petite liste, intéressons-nous au film culte de Jan Kounen, 99 francs (2007) où Jean Dujardin incarne Octave, rédacteur dans la plus grosse agence publicitaire du monde. Ce qui en fait, finalement le maître de l’univers (il décide aujourd’hui de ce que vous allez vouloir demain). Rien que ça.

Cheveux mi-longs et petites lunettes noires rectangulaires, Jean Dujardin s’est métamorphosé en crétin vulgaire et méprisant, accro à la coke. Lorsqu’il tombe amoureux de Sophie (Vahina Giocante), Octave, craque et tombe en dépression. Lui qui semblait tout droit sorti d’un magazine de mode finit par se transformer en un mec un peu dégueulasse.

Une carrière éclectique qui mérite qu’on lui lève notre chapeau !