James Cameron réalise un court métrage pro-écolo (et donc anti-Trump)

James Cameron réalise un court métrage pro-écolo (et donc anti-Trump)

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Par Jeanne Pouget

Publié le

À la convention du Parti démocrate de Philadelphie, où Hillary Clinton a été investie candidate à l’élection présidentielle américaine de novembre prochain, le réalisateur de Titanic s’est fendu d’un court métrage qui pourfend le discours climato-sceptique du leader républicain. 

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Un poil alarmiste et 100 % engagé : c’est ainsi que l’on pourrait décrire le mini-documentaire réalisé par James Cameron et présenté mercredi 27 juillet lors de la convention démocrate en marge de l’intronisation de Hillary Clinton comme candidate du parti. Des feux de forêt, des inondations, des tornades, la sécheresse, la fonte des glaces… Cette fois ce n’est pas un navire qui sombre mais la planète entière, sous les coups d’une nature déchaînée en raison du changement climatique.

L’objectif : alerter sur les dangers du réchauffement planétaire et sur la nécessité d’adopter dès à présent une politique environnementale ambitieuse :

“Nous avons réalisé ce film pour montrer que le changement climatique est une réalité et comment cela affecte directement des millions de gens chaque jour. […] Pour sauver notre planète, nous devons nous mobiliser comme nous l’avons fait pendant la Seconde Guerre mondiale, la menace pour notre pays et nos enfants est tout aussi sérieuse.”

Engagé aux côtés de Hillary Clinton

S’il est acquis que le Parti démocrate prend en compte le changement climatique dans son programme électoral – du moins dans les discours de ses représentants –, l’Amérique républicaine, elle, associe davantage l’écologie à un complot politico-médiatique. En cette période électorale, la figure de proue de ce discours climato-sceptique est – est-ce une surprise ? – Donald Trump, pour qui le réchauffement climatique est un “canular“.

Son programme pour l’environnement se résume en une seule ligne : faire annuler les accords de Paris sur le climat (COP21). Pire, pour le candidat, amateur de provoc’, “nous avons besoin du réchauffement climatique car il fait froid“. Peut-être n’avait-il pas songé à baisser la clim’ lors de son meeting.

Quoi qu’il en soit, le film de James Cameron tend à souligner que le discours du candidat républicain, dans le contexte de l’urgence climatique mondiale, est dangereux. Le but est donc aussi de persuader les électeurs que Hillary Clinton est la candidate la plus à même d’engager une politique en faveur des énergies renouvelables. Un discours clairement engagé mais qui prêche surtout en faveur des convaincus.