James Cameron le dit une fois pour toutes : Jack n’aurait pas pu survivre au naufrage du Titanic

James Cameron le dit une fois pour toutes : Jack n’aurait pas pu survivre au naufrage du Titanic

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Par Marie Jaso

Publié le

Parfois, il faut savoir laisser couler.

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Vingt ans après la sortie de Titanic, beaucoup s’accrochent encore à l’espoir fou que les amants maudits auraient tous deux pu survivre aux eaux glaciales de l’océan Atlantique, s’ils avaient partagé la porte en bois que Rose a préféré occuper “égoïstement”.

Bien décidés à honorer la promesse déchirante de cette dernière à Jack (“I’ll never let go”), avant que celui-ci ne disparaisse à jamais dans les abysses, les cœurs brisés militent encore auprès de James Cameron pour que le héros obtienne justice.

Un lobbying qui – s’il amuse Kate Winslet, partisane de cette théorie – fatigue visiblement le réalisateur du film aux onze oscars. Au cours d’un entretien avec Vanity Fair, James Cameron est ainsi revenu sur ce débat intarissable, qui ignore selon lui un pan essentiel de l’histoire :

“Je trouve ça un peu bête, vraiment, que nous ayons cette conversation vingt ans plus tard. Mais cela montre que le film a réussi à rendre Jack tellement attachant, que c’en est douloureux pour les spectateurs de le voir partir.

S’il avait survécu, la fin du long-métrage aurait été dénuée de sens… Le film parle de la mort et de la séparation : il devait mourir. Donc que ce soit comme ça ou à cause d’une cheminée qui lui serait tombée dessus, il était condamné. Cela s’appelle de l’art, les choses arrivent pour des raisons artistiques, et non pour des raisons physiques.”

Après avoir déjà affirmé que la question n’était pas celle de la taille de la porte, mais celle de sa capacité à flotter, il renchérit :

“J’étais dans l’eau avec la fameuse pièce de bois, faisant monter des gens dessus pendant pratiquement deux jours, afin de la rendre juste assez flottante pour qu’elle puisse supporter une personne sans qu’elle soit immergée dans l’eau à – 2° C, et ainsi survivre aux trois heures qu’il a fallu au bateau de sauvetage pour arriver. […]

Et nous l’avons conçue précisément pour qu’elle soit ce que vous voyez dans le film, parce que nous croyions à l’époque, et nous le croyons toujours, que c’est ce qu’il aurait fallu à une personne pour survivre.”

Si le réalisateur a visiblement fait son deuil, les fans demeurent inconsolables.

Traduction : “Si tu t’étais poussée un peu, moi aussi j’aurais pu flotter sur cette porte.”