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Un mois et demi après la sortie française, les États-Unis découvrent enfin Dune, et tout le monde l’encense. Enfin ! Après les fours (relatifs) au box-office de ses films, Denis Villeneuve serait-il enfin pris en compte pour ce qu’il est, à savoir l’un des réalisateurs les plus intéressants de sa génération ? Il est capable de l’impossible, comme faire la suite d’un film parmi les plus cultes de l’histoire (Blade Runner) ou adapter le livre Dune, considéré comme inadaptable.
Dans tous les cas, ce cinéaste, que l’on connaît pour Incendies, Prisoners ou Premier contact, mais qui a démarré par le documentaire, n’a jamais arrêté de travailler comme il le faisait à ses débuts – sur le fond de ses sujets comme sur la forme. C’est un cas assez unique, refusant au maximum les fonds verts, par exemple. Ou refusant de travailler avec plus d’une caméra.
Nous avons pu nous entretenir avec ce dernier, à l’occasion de la sortie de Dune, pour un Movie Master. Une discussion lors de laquelle il a pu raconter, entre autres, son travail en amont, son amour de la lumière et les galères que ça représente de tourner en décor réel.
