J.K. Rowling a encore beaucoup de confidences à partager sur son œuvre.
Après avoir mis un point final à la saga des romans Harry Potter en 2007, J.K. Rowling a continué à abreuver les fans d’anecdotes et d’histoires sur le monde de la magie. Sans compter la plateforme Pottermore, la pièce de théâtre Harry Potter et l’enfant maudit et les spin-off comme Les Animaux fantastiques, qui ont également permis d’entretenir le lien entre la communauté et ses héros préférés.
Dans le documentaire A History of Magic, produit par la BBC, la romancière révèle les origines de l’emblème des reliques de la Mort, un symbole tellement populaire dans l’iconographie de la saga qu’il est devenu l’un des tatouages favoris des “potterheads”. J.K. Rowling explique qu’elle s’est inconsciemment inspirée de l’emblème des francs-maçons, qu’elle avait en tête après avoir vu le film L’homme qui voulut être roi, de John Huston, qu’elle avait regardé après le décès de sa mère.
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“L’emblème maçonnique est très important dans ce film. Il m’a véritablement fallu vingt ans pour remarquer à quel point le symbole des reliques de la Mort est similaire.”
On retrouve en effet le triangle formé par l’équerre et le compas maçonnique dans la disposition de la baguette de sureau, de la pierre de résurrection et de la cape d’invisibilité.
Elle poursuit :
“Quand j’ai revu le film récemment et que le symbole maçonnique est apparu à l’écran, je me suis raidi comme à l’époque, et je me suis demandé : est-ce pour ça que le symbole des reliques de la mort a cette forme ?”
J’avais le sentiment que, bien au fond de mon subconscient, les deux choses étaient connectées. J’ai eu le sentiment de retourner vingt ans en arrière, à cette nuit-là, parce qu’une grande part de la série Harry Potter vient de cette perte. Je l’ai déjà mentionné dans le passé, si ma mère n’était pas morte, je pense que le récit n’aurait pas du tout pris la même tournure et ne serait pas ce qu’il est.”
Pour le public britannique, le documentaire Harry Potter : A History of Magic est disponible en replay sur la plateforme iPlayer. L’exposition du même nom se tiendra jusqu’au 28 février 2018 à la British Library, à Londres.
Traduit de l’anglais par Sophie Janinet
