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Des lettres révèlent qu’Alan Rickman était “frustré” de jouer Rogue dans Harry Potter 

Des lettres révèlent qu’Alan Rickman était “frustré” de jouer Rogue dans Harry Potter 

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Par Lucille Bion

Publié le

Des lettres de l’acteur révèlent qu’il était très frustré de jouer le professeur Rogue dans Harry Potter et qu’il trouvait que son personnage n’était pas assez exploité.

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Les effets personnels d’Alan Rickman, décédé en 2016, ont été mis en vente aux enchères par la maison londonienne ABA Rare Book Fair. Du scénario de Die Hard (où il joue Hans Gruber) à son journal en passant par les multiples lettres qu’il a échangées avec des politiciens, des professionnels du cinéma ou de simples fans, le magot est immense.

Dans ce butin estimé à 950 000 livres (environ 1,85 million d’euros), plusieurs lettres témoignent de la frustration d’Alan Rickman lorsqu’il enfilait, pour Harry Potter, sa cape noire de Severus Rogue. Par exemple, une lettre qui lui était adressée, écrite par David Heyman, le producteur de la franchise, évoque le sentiment de frustration de l’acteur :

“Merci d’avoir participé au succès d’Harry Potter et la Chambre des secrets. Je sais que, de temps en temps, tu étais frustré, mais s’il te plaît, j’aimerais que tu comprennes que tu es une partie intégrante des films. Et que tu es brillant.”

“C’est comme si mon personnage n’était pas très important”

Une autre lettre écrite par Alan Rickman au moment où il travaillait sur Harry Potter et le Prince de sang-mêlé laisse aussi paraître un sentiment d’insatisfaction. L’acteur couche sur le papier ses doutes et ses réserves au sujet de son personnage, écrit par David Yates. Selon lui, le cinéaste n’exploitait pas suffisamment le professeur Rogue et le laissait à l’abandon :

“C’est comme si David Yates avait décidé que mon personnage n’était pas très important pour l’intrigue, qui devait avant tout séduire les adolescents.”

Le professeur Rogue était pourtant un personnage important et très apprécié. Pendant dix ans, le comédien aura joué son rôle, tantôt allié tantôt ennemi des jeunes sorciers les plus célèbres du cinéma, leur volant presque la vedette. J. K. Rowling n’a, quant à elle, pas manqué de lui rappeler, dans une autre lettre, combien il avait été brillant en “faisant justice à son personnage le plus complexe”.