Taika Waititi, Jane Campion, François Ozon, Mathieu Kassovitz, Laurent Cantet, Sophie Fillières, Alain Guiraudie ou encore Érick Zonca : le magazine du court-métrage d’Arte, Court-circuit, met à l’honneur une flopée de cinéastes à l’occasion de la sortie de son millième numéro, paru le 24 octobre dernier. Cette rubrique d’Arte dédiée aux courts et moyens-métrages a décidé de rediffuser le meilleur du genre en replay. Ce sera l’occasion de découvrir les premières réalisations de cinéastes prestigieux, mais aussi de se perdre dans de jolies animations.
Au total, ce sont 57 courts-métrages qui sont disponibles pendant plusieurs mois sur le site d’Arte. Une très bonne alternative pour survivre au confinement si vous avez déjà fait le tour de Netflix et Disney+ et que vous souhaitez découvrir le cinéma autrement. Pour vous faciliter la tâche, on a sélectionné cinq films qui vous donneront peut-être envie d’explorer le reste de cette programmation éclectique.
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#1. Le premier court-métrage de Kassovitz
Avant La Haine, dont on célèbre cette année les 25 ans, Mathieu Kassovitz a réalisé Fierrot le Pou, un clin d’œil au film de Jean-Luc Godard dépeignant une histoire de séduction sur un terrain de basket. Sortie en 1990, cette première réalisation en noir et blanc révèle les prémices du talent de Mathieu Kassovitz, plus à l’aise devant et derrière la caméra qu’avec un ballon entre les mains. On vous laisse juge.
#2. Versailles Rive-Gauche, les mensonges des Podalydès
Versailles Rive-Gauche est le premier film de Bruno Podalydès, qui comprend l’une des premières apparitions sur grand écran de son frère Denis, aujourd’hui pensionnaire de la Comédie-Française. Le film a été distingué d’un César en 1993 et dépeint un dîner improbable entre deux amants qui s’attendaient à déguster un repas gourmet lors d’un tête-à-tête inoubliable. Mais l’hôte cache quelque chose à son invitée, jouée par Isabelle Candelier (la mère de Camille dans Dix pour cent), et s’embarque dans une série de mensonges.
#3. Les étés de François Ozon
Malgré le peu de sorties françaises en 2020 à cause de la pandémie de Covid-19, François Ozon aura tout de même pu nous émerveiller avec son Été 85. Quelques années auparavant, il a réalisé Une robe d’été, un court-métrage de 16 minutes qui fait penser à la chaleur de son dernier film. Dans cette production de 1996, il met en scène un certain Luc, agacé par les chorégraphies de son compagnon (qui font elles aussi penser aux danses délicates de Huit femmes), et qui se console dans les bras d’une étrangère sur la plage.
#4. Birth, une autre idée de la maternité
#5. La première Palme d’or de Jane Campion
Si, à ce jour, la réalisatrice Jane Campion est la seule cinéaste à détenir une Palme d’or, sachez qu’elle en cumule deux en réalité. Avant de recevoir cette prestigieuse distinction pour La Leçon de piano en 1993, elle en a également reçu une en 1986 pour Peel, un court-métrage de 9 minutes. En guise de présentation, elle a déclaré : “C’est le portrait d’une famille de gens qui ont les cheveux roux. Certains des incidents du film ont réellement eu lieu dans ma propre famille.”
Voici la liste complète des films :
- Fierrot le Pou, de Matthieu Kassovitz
- La Vie des morts, d’Arnaud Desplechin
- Des filles et des chiens, de Sophie Fillières
- Versailles Rive-Gauche, de Bruno Podalydès
- 75 centilitres de prière, de Jacques Maillot
- Éternelles, d’Érick Zonca
- Jeux de plage, de Laurent Cantet
- La Vie parisienne, d’Hélène Angel
- Tout doit disparaître, de Jean-Marc Moutout
- Une robe d’été, de François Ozon
- Les Corps ouverts, de Sébastien Lifshitz
- Mort à Vignole, d’Olivier Smolders
- Sale battars, de Delphine Gleize
- Aïd El Kebir, de Karin Albou
- Salam, de Souad El-Bouhati
- Ce vieux rêve qui bouge, d’Alain Guiraudie
- Tous à table, d’Ursula Meier
- La Chatte andalouse, de Gérald Hustache-Mathieu
- Dans l’ombre, d’Olivier Masset-Depasse
- Petite lumière, d’Alain Gomis
- La Révolution des crabes, d’Arthur de Pins
- Le Couloir, d’Alain Gagnol et Jean-Loup Felicioli
- Histoire tragique avec fin heureuse, de Regina Pessoa
- Conte de quartier, de Florence Miailhe
- La Mémoire des chiens, de Simone Massi
- Le Mozart des pickpockets, de Philippe Pollet-Villard
- Skhizein, de Jérémy Clapin
- Dans nos veines, de Guillaume Senez
- Chienne d’histoire, de Serge Avédikian
- Montparnasse, de Mikhaël Hers
- 5,80 mètres, de Nicolas Deveaux
- Mademoiselle Kiki et les Montparnos, d’Amélie Harrault
- Tant qu’il nous reste des fusils à pompe, de Caroline Poggi et Jonathan Vinel
- L’Ours noir, de Méryl Fortunat-Rossi et Xavier Seron
- Le Repas dominical, de Céline Devaux
- Marlon, de Jessica Palud
- Negative Space, de Ru Kuwahata et Max Porter
- Pépé le morse, de Lucrèce Andreae
- Vilaine fille, d’Ayce Kartal
- Vihta, de François Bierry
- Birth, de Signe Baumane
- Soft, de François Bierry
- Two Cars, One Night, de Taika Waititi
- Comment je suis devenu guide de voyage, de Jan Peters
- Ma mère à découvert, de Ken Wardrop
- Plongeons, d’Axel Danielson et Maximilien Van Aertryck
- Music for One Apartment and Six Drummers, d’Ola Simonsson et Johannes Stjärne Nilsson
- Soleil dissipé, de Barbara Albert
- Peel, de Jane Campion
- Un mètre quarante, d’Ulrich Seidl
- Rafa, de João Salaviza
- Washingtonia, de Konstantina Kotzamani
- Symphonie n°42, de Réka Bucsi
- One Shot, de Dietrich Brüggemann
- Le Recruteur, de Genevieve Clay-Smith et Robin Bryan
- Balance, de Wolfgang et Christoph Lauenstein
- Herman the German – Le Démineur indécis, de Michael Binz