David Cronenberg semble en avoir fini avec le cinéma d’horreur

David Cronenberg semble en avoir fini avec le cinéma d’horreur

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(© History of Violence)

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Par Lucille Bion

Publié le

“Je n’ai jamais essayé d’échapper à l’horreur. On m’a proposé de nombreux projets les uns après les autres, et tous me paraissaient des répétitions de ce que j’avais déjà fait par le passé, et ce n’est pas une démarche intéressante. Je pense que la raison pour laquelle j’ai commencé à m’éloigner de l’horreur, c’est juste parce que, au lieu d’être libérateur, comme c’était le cas au début, je trouve qu’il devient plutôt restrictif.
Je pense que dans tous mes films on retrouve encore cette ossature mais je ne me vois plus vraiment y retourner. Mais on ne sait jamais, on ne sait jamais.”

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Comme en témoigne cette nouvelle ère de préquel de remake et de spin-off, on ne peut pas juger David Cronenberg de vouloir se réinventer. On se demande d’ailleurs ce qu’il pense du projet de remake de son Rage par les sœurs Soska, quarante ans après sa sortie.

L’avenir des séries

Si le cinéaste semble lassé par les projets qu’on lui propose, il a évoqué avec ses amis au Festival de Venise, le futur du cinéma :

“Je reviens juste du Festival de Venise et j’étais à une table ronde avec Spike Lee et d’autres où nous parlions de l’avenir du cinéma. Il y avait de longues discussions à propos de Netflix, des séries en streaming, etc., et j’ai dit que je pensais que c’était ça, l’avenir du cinéma et que l’idée de faire des séries télé était très intéressante.”

Tellement intéressante, qu’il a décidé d’explorer ce nouveau terrain. En effet, il planche actuellement sur sa première série. Déjà familier du petit écran grâce à ses réalisations des épisodes de Scales of Justice en 1990, Vendredi 13 en 1988 , ou encore Peep Show en 1976, il n’a pas souhaité donner davantage de détails sur son nouveau projet.