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Dans Out, Pixar vous présente le premier héros gay de son histoire

Dans Out, Pixar vous présente le premier héros gay de son histoire

Image :

(© Pixar)

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Par Manon Marcillat

Publié le

Pour la première fois, il ne s'agit pas d'un personnage secondaire.

Out, le nouveau court-métrage des studios Pixar, a été mis en ligne vendredi dernier sur Disney+. En neuf minutes, ce court touchant nous raconte l’histoire de Greg, un jeune homme qui s’apprête à emménager avec son petit ami mais qui n’arrive pas à annoncer son homosexualité à ses parents. 

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Ce n’est pas la première fois que Disney, déjà épinglé pour son manque de diversité à l’écran, tente de rendre ses productions plus inclusives. Dans En avant, son dernier film, Pixar avait tenté de rectifier le tir grâce au personnage de l’officier Specter, une licorne cyclope lesbienne.

S’il s’agissait effectivement du premier personnage ouvertement lesbien de l’univers Disney, elle demeurait cependant très secondaire dans le film. Sa présence n’excédait pas dix minutes et elle ne faisait référence qu’une seule fois à sa petite amie, que l’on ne voit pas à l’écran.

Pour la première fois dans l’histoire de Disney, c’est un personnage homosexuel qui est donc le héros d’une œuvre.

Une série de courts-métrages plus “adulte”

Out fait partie de la série de courts-métrages SparkShorts, disponibles sur Disney+. Ce projet des artistes Pixar, lancé en 2018, fait office de pépinière en interne pour dénicher de nouveaux talents qui ne se sont pas encore essayés à la réalisation.

Ils bénéficient d’une totale liberté dans leur approche artistique sur le fond et sur la forme, que ce soit dans les sujets traités ou dans les techniques d’animation. Une petite bulle d’air pour l’innovation dans cette usine plutôt habituée aux blockbusters et autres remakes bien huilés.

Si Pixar est connu et reconnu pour sa capacité à amener des sujets difficiles à son jeune public, en rivalisant de poésie et d’ingéniosité, les courts-métrages de la série SparkShorts ne sont pas destinés aux salles de cinéma. Le sexisme, l’autisme ou la maltraitance animale y sont donc traités de façon beaucoup plus frontale que dans les longs-métrages.