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Pourquoi des salles de cinéma ont déprogrammé Conjuring 2

Pourquoi des salles de cinéma ont déprogrammé Conjuring 2

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(© Warner Bros.)

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Par Théo Chapuis

Publié le

Le film d’horreur Conjuring 2 déclenche de vives réactions dans certaines salles de cinéma, au point que certains exploitants décident de le déprogrammer.

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Encore une fois, les films d’horreur font parler d’eux, mais pas forcément pour les raisons qu’on croit. Diffusé en France dans 262 salles de cinéma, le film Conjuring 2 : le cas Enfield, de James Wan, a déjà été déprogrammé de plusieurs salles de projection.

En cause : le comportement de certains spectateurs incontrôlables : “rires gras, discussions à haute voix, cris hystériques”, liste Le Parisien, qui raconte que de nombreux exploitants ont décidé de jeter l’éponge face à l’excitation que déclenche ce film sur certains.

D’après 20 Minutes, des spectateurs de séances qui se déroulaient à Paris ont été gênés dès le 29 juin mercredi, jour de sa sortie, par l’attitude désagréable de certains perturbateurs au Gaumont Parnasse, à l’Aquaboulevard et aux MK2 Bibliothèque et Bastille.

Dans l’Oise, au Pathé Montataire, on relève “des problèmes comme pour tous les films d’horreur” et on assure “savoir gérer”, or le film y est pourtant bien déprogrammé. Le Parisien ajoute qu’au Cyrano de Versailles, on a retiré le film de l’affiche… dès le premier soir, afin de “préserver la sécurité du personnel et des clients”. Bigre.

UGC avait déjà décidé de ne pas le diffuser

Pour se prémunir d’éventuels débordements, certains réseaux ont carrément décidé de ne pas diffuser Conjuring 2. C’est le cas des 400 écrans UGC que compte la France, déjà touchés par une vague de spectateurs irrespectueux lors de la diffusion de l’horrifique Annabelle il y a deux ans, mais aussi de Paranormal Activity 4 ou encore Sinister en novembre 2012. Alors qu’UGC aurait proposé à la Warner de réserver le film à quelques salles seulement, le producteur aurait refusé.

Quoi qu’il arrive, Marc-Olivier Sebbag, délégué général de la Fédération nationale des cinémas français (FNCF) indique que ces débordements ne sont pas nouveaux :

“Les films d’horreur attirent un public jeune qui vient en groupe pour s’éclater. Les exploitants le savent et ont appris à gérer ces situations. Pour Conjuring 2, le problème est limité à quelques séances dans quelques salles.”

Reste que malgré ces soucis dans quelques salles, 600 000 places ont été vendues en moins d’une semaine d’exploitation pour ce film interdit aux moins de douze ans.