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Les 15 meilleures comédies les plus cons du cinéma sont là

Les 15 meilleures comédies les plus cons du cinéma sont là

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Par Arthur Cios

Publié le

De OSS 117 à Délire Express.

Superbad

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Il y a les films cons, où l’on peut vraiment poser son cerveau, rire un bon coup, et n’en tirer rien d’autre que quelques fous rires. Et puis, il y a les films cons mais extrêmement bien écrits, et qui malgré des gags pipi-caca demeurent de réels excellents films, assez profonds et au-dessus de la mêlée. C’est le cas de la plupart des films de cette liste, mais plus précisément de Superbad. Car de toute la filmo Apatow, c’est l’un des plus idiots, un des plus drôles, mais aussi un des mieux foutus.

Ce film de Greg Mottola, produit par Judd Apatow (encore lui), a tout de la comédie adolescente de base où deux losers cherchent à choper avant la fin du lycée. Mais dans son rythme, par sa manière de parler de sexualité tout en ne jouant pas dessus (on a quand même la pire scène de relation sexuelle, preuve qu’elle n’est pas tant au centre du récit que ça), dans ce qu’il raconte de la jeunesse américaine, et dans l’intelligence de l’écriture de ces personnages, de leurs évolutions, de leurs interactions, ce film se distingue.

Et c’est sans parler du casting qui brille par un jeu parfait – Jonah Hill est parfait, Michael Cera est parfait, Emma Stone est parfaite, Seth Rogen et Bill Hader sont parfaits. Le tout en contenant certaines des meilleures blagues de ces dernières années. C’est con, mais brillant. Mais très con quand même. Mais franchement brillant. McLoviiiiiiiiiin. [AC]

La Cité de la peur

Si vous cherchez un exemple de ce que doit être une comédie bien absurde, le voici. Pour cette dernière, il vous faut des gags, de la parodie, de l’hommage, un peu de vannes méta, de l’humour absurde, des blagues incompréhensibles, beaucoup de références, un changement de type de blague, sur fond d’un scénario (ici de thriller) bien écrit.

Il s’agit autant d’un hommage au septième art, alternant parodie (Evil Dead 2, Basic Instinct, Pretty Woman) et références ciné (bien trop nombreuses pour être listées), qu’une recherche à casser le plus possible les codes de cet art.

Du genre à mettre un plan d’une vraie boucherie quand on vous prévient, comme dans les clichés des thrillers hollywoodiens, que la scène du crime est une véritable boucherie. Du genre à modifier le décor d’un plan à l’autre. Du genre à mettre de l’absurde dans un truc censé être réaliste, comme une tasse de thé de 30 litres. Du genre à foncer dans le cameraman avec sa voiture, ou faire dialoguer la voix off avec les personnages.

Autant le dire : La Cité de la peur est une leçon d’humour, du début à la fin. La quantité de vannes est vertigineuse – rien que sur le pastiche de film d’horreur du début, on compte plus de 50 gags ! [AC]

Tonnerre sous les tropiques

Le genre de la parodie est presque aussi vieux que le cinéma lui-même. Certaines sont malignes, d’autres complètement idiotes. Certaines sont utiles, là où d’autres semblent plus facultatives. Mais s’il y a un bien un film foncièrement con qui reste au-dessus du reste des parodies, c’est Tonnerre sous les tropiques. Déjà parce qu’il est original, qu’il va au bout de son cheminement, qu’il ne prend jamais le spectateur pour un idiot, et qu’il sait que, pour parodier, il faut comprendre ce dont on se moque, savoir le transmettre à l’écran et transgresser ce qu’il est.

Le film de Ben Stiller se moque des films de guerres, mais aussi de toute l’industrie hollywoodienne. En pastichant certains films, dans des scènes où il reproduit presque à l’identique tout en tournant en ridicule des Apocalypse Now, Platoon ou même Il faut sauver le soldat Ryan, il fait de son film dans le film la parodie parfaite – Stiller a même fait un vrai making-of du film qui se moque et reprend en grande partie le making-of d’Apocalypse Now. Derrière ces hommages, le cinéaste en profite surtout pour foutre une tatane à ces acteurs et ces cinéastes qui ont besoin de “vivre l’expérience pour mieux la jouer”.

C’est d’ailleurs la seule et unique raison pour laquelle le blackface de Robert Downey Jr. est sans doute le moins problématiques de tous – non seulement il est là pour se moquer de la pratique, on le sait gênant et ce depuis le début, mais en plus, on lui reproche en permanence l’inutilité de cette démarche. Ça n’a pas aidé le film à ne pas se faire défoncer, mais c’est dommage : c’est en poussant dans ses retranchements la stupidité de cette industrie que Ben Stiller offre un grand film, et une bonne tranche de rigolade.

Et puis, rien que pour l’autodérision de Tom Cruise dans ce film, avec ses grosses mains (qu’il avait réclamées à Stiller), sa bedaine, son crâne à moitié dégarni et son déhanché sur Flo Rida, ce film a toute sa place dans votre liste de films à voir absolument ! [AC]

Les Gamins

Tout commence sous les auspices d’une comédie romantique des plus classiques : Thomas, musicien raté, rencontre Lola, travailleuse ambitieuse, lors d’un mariage. Il abandonne alors ses rêves bohèmes par amour pour sa fiancée. Mais lorsque Lola va présenter Thomas à ses parents, Gilbert, patriarche désabusé en pleine crise de la cinquantaine, et Suzanne, son épouse bobo à côté de la plaque, il va se laisser convaincre par Gilbert d’abandonner femme et projets pour partir vivre avec lui une vie de débauche, loin des obligations matrimoniales.

Si Les Gamins ne pousse pas la réflexion plus loin que l’arc classique du déclic/excès/prise de conscience et regrets, cette bromance transgénérationnelle remplit son contrat de comédie régressive à merveille.

Anthony Marciano, qui a de nouveau prouvé avec Play qu’il était un très bon auteur de comédies, a su s’appuyer sur un casting ad hoc, entre un Alain Chabat en cinquantenaire aigri et un Max Boublil en trentenaire influençable, qui forment un impeccable duo aux vannes bien senties. Mais les seconds rôles travaillés ne sont pas en reste, notamment grâce à Sandrine Kiberlain et son potentiel comique insoupçonné et pourtant incontestable. [MM]

Présentateur vedette : La Légende de Ron Burgundy

Présentateur du journal de la première chaîne locale de San Diego, Ron Burgundy est une véritable star du petit écran. Dans les années 1970, où l’écran cathodique est roi, il règne en maître sur le paysage médiatique. Mais il verra son petit monde machiste ébranlé lorsqu’une ambitieuse collègue sera nommée coprésentatrice du journal, mettant en péril son statut de “présentateur vedette”, traduction un peu approximative du fameux anchorman américain (qui n’a pas vraiment d’équivalent en France, est-ce la raison de l’absence de reconnaissance du film dans l’Hexagone ?).

Porté par le tandem Adam McKay/Will Ferrell, qui signait ici la première d’une longue liste de fructueuses collaborations, Présentateur vedette laisse le champ libre au génie absurde de Will Ferrell (que ceux qui ne sont pas sensibles à l’humour “ferrellien” ne poursuivent pas la lecture de cet article).

Très con, très culte, Présentateur vedette : La Légende de Ron Burgundy est une comédie politiquement incorrecte qui dénonce avec ses gros sabots la misogynie ambiante du milieu de la télévision, en bonne machine à brasser de l’air et portée par un casting dont on n’en attendait pas moins : Will Ferrell, aux côtés de Christina Applegate, Paul Rudd et Steve Carell, chacun dans une surenchère d’humour gênant (la médaille revenant comme à son habitude à Steve Carell). You stay classy San Diego.” [MM]

Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre

Mission Cléopâtre est peut-être le film post-Les Nuls qui ressemble le plus à l’humour des Nuls. Car si Chabat, après le succès de La Cité de la peur, fera une autre comédie géniale, Didier, cette dernière a moins le côté “trois gags à la seconde” qui a fait le succès du groupe à la télévision. Ce deuxième Astérix et Obélix, lui, l’est à 1 000 %.

Ce que fait Chabat est très fort ici. Il reprend les personnages cultes, déjà portés à l’écran une première fois par Claude Zidi, garde le casting des géniaux Christian Clavier et Gérard Depardieu sous les costumes des célèbres Gaulois, en change totalement le ton et transforme la franchise en une méga-comédie. Car si le premier film est sympathique et un peu drôle, le deuxième nous bombarde de gags absurdes et cons assumés à foison.

De même que La Cité de la peur, on alterne références ciné, hommages (à la BD, en plus du cinéma) et humour décalé à un rythme effréné et dont, on le sait, la plupart des vannes deviendront cultes. Et la force du film est sans doute son casting, alliant les vieux copains du cinéaste (Gérard Darmon, Chantal Lauby) et plein de jeunes talents dont la France venait de faire la connaissance (Jamel Debbouze, Édouard Baer, Marina Fois, PEF, Dieudonné, et tant d’autres). Et le tout en étant ultra fidèle à l’histoire et au déroulé des aventures de nos Gaulois dans l’histoire originale.

Et dire qu’au départ, Chabat voulait faire un film Spirou et Fantasio : L’Ombre du Z[AC]

Frangins malgré eux

Ils ont 40 ans et agissent comme s’ils étaient toujours puceaux : la thématique des adultes qui refusent de grandir, la spécialité des comédies signées Judd Apatow, est ici poussée à son paroxysme.

Will Ferrell et sa beauferie inégalée aux côtés de John C. Reilly qui, malgré son physique de clown, est bien moins estampillé humour potache que son frangin à l’écran, incarnent deux vieux garçons obligés de cohabiter sous le même toit et dans la même chambre après le remariage du père de l’un avec la mère de l’autre. Frangins malgré eux (ou tout simplement Step Brothers en version originale) marquera la troisième collaboration Adam McKay/Will Ferrell, après Présentateur vedette et Ricky Bobby : Roi du circuit.

Et tout est dérangeant avec ces deux quadras bien tapés qui se comportent comme deux adolescents (dans leur fausse rébellion contre l’autorité parentale, leurs chamailleries et même leur sexualité de prépubères). Mais tout est également très drôle tant Ferrell et Reilly usent et abusent de la carte premier degré, voire de l’émotion une fois le vernis de leur puérilité égoïste fissuré pour laisser l’amour parental envers ces deux inadaptés triompher. [MM]

Fatal

Victime de sa fatalité, Fatal est une comédie jouissive que le public a inconsciemment trop vite oubliée. C’était pourtant la bonne époque. Celle où l’on se levait le matin avec un magnétophone à fond et qu’on chantait à tue-tête “Parle à ma main”. Michael Young en Fatal Bazooka, c’était aussi un grand chapitre de cette histoire ancienne.

Trankillement à base de tranquillade, l’empereur du rap game avide de moumoute se place dans le top des ventes, sur les couvertures des magazines et s’impose comme le plus grand fantasme des adolescentes. Le problème ? Fatal Bazooka s’est inventé un passé trépident, alors qu’il a grandi dans les Alpes. Démasqué par son grand rival Chris Prolls, autant impliqué dans l’écologique que les œuvres caritatives, “Fat Baz” ou “Fff” est renvoyé au placard pour élever des moutons.

Irrésistible, cette comédie lunaire et assumée sur le monde du showbizz et ses lois est un plaisir coupable à redécouvrir, pour notre plus grand bien. Vraiment. [LB]

Very Bad Cops

À ma gauche, les inspecteurs P. K. Highsmith (Samuel L. Jackson) et Christopher Danson (The Rock), immenses flics capables de sauter d’une falaise en fumant une clope tout en arrêtant de dangereux brigands recherchés dans tout le pays. À ma droite, Allen Gamble (Will Ferrell) et Terry Hoitz (Mark Wahlberg), deux détectives connus pour n’être… absolument rien. Deux énormes branques qui vont tenter de faire leurs preuves après la mort absurde des inspecteurs émérites, persuadés qu’il leur était possible de sauter du haut d’un gratte-ciel sans danger.

Avec cette comédie bien con, Adam McKay (encore lui) n’a pas hésité à parodier les codes du buddy movie en s’intéressant aux “other guys” (le titre original du film), aux losers, à ceux que personne n’attend pour résoudre une affaire d’envergure. Et en faisant collaborer Will Ferrell et Mark Wahlberg, on savait d’avance que le message allait être peu subtil, entre la débilité du premier et les gros bras du deuxième.

Il en résulte des scènes cons devenues cultes, que ce soit la métaphore de la chaîne alimentaire entre un thon et un lion, l’arrivée inattendue d’Eva Mendes et une improbable critique de l’art contemporain. Bref, comme à son habitude, Adam McKay met les pieds dans les bons plats. [LL]

Délire Express

Seth Rogen incarne ici Dale Gordon, un garçon moyen qui gagne sa vie d’une manière peu sympathique, en remettant des sommations de justice. Pour oublier ses tracas professionnels, il consomme la fameuse Pineapple express, une herbe de grande qualité que lui fournit son dealer Saul Silver (James Franco), mais également très rare et qui va mettre une bande de tueurs à gage sur leurs traces.

Comédie de défonce culte, dans laquelle excelle Seth Rogen qui signe également le scénario aux côtés de son comparse Evan Goldberg de Superbad, Pineapple Express (ou Délire Express en mauvais français, on n’a décidément aucun talent pour vendre en France ces comédies déjà peu adaptées à l’humour hexagonal) est réalisée par David Gordon Green (L’Autre Rive) et produite par celui dont on doit absolument prononcer le nom dès lors qu’on parle de comédies américaines : Judd Apatow.

On les retrouve cette fois-ci dans une comédie d’action, un genre dont ils n’étaient jusqu’ici que peu coutumiers, mais toujours avec toujours une louche d’amitié et une bonne dose de solidarité en guise de liants. Et comme à chaque fois avec la bande à Apatow, on a l’agréable sensation de retrouver des vieux potes un peu lourds. Que l’on soit des fans de la première heure grâce à Freaks and Geeks, la géniale série qui les a révélés, ou que l’on ait goûté à leur humour régressif sur le tard, on est toujours heureux de les revoir tant ils sont réconfortants. [MM]

OSS 117 : Rio ne répond plus

“Une dictature, c’est quand les gens sont communistes, déjà. Qu’ils ont froid, avec des chapeaux gris et des chaussures à fermeture éclair. C’est ça, une dictature, Dolorès.” Il y a 11 ans sortait ce qu’on peut considérer aujourd’hui comme l’une des meilleures comédies françaises, OSS 117 : Rio ne répond plus.

Un héros conservateur et inculte, une photographie soignée, des références cinématographiques appuyées et un art du dialogue et des situations cocasses : le deuxième volet des aventures d’OSS 117 par Michel Hazanavicius est le meilleur. Sur la piste de Belmondo dans L’Homme de Rio (1964), Jean Dujardin brille par la démesure de ses comportements, un sourire charmeur aux lèvres quand une femme lui parle, un flingue à la main quand c’est un nazi qui essaye de déguerpir et une capacité démesurée à être raciste, sexiste, gaulliste, pro-dictature, à fermer les yeux sur la collaboration et à copuler avec des hippies aux cheveux longs après avoir pris une bonne dose de drogue. Bref, aussi magnifique que pouvait l’être un certain Belmondo en 1973. [LL]

21 Jump Street

Brie Larson, Ice Cube, Dave Franco, Dakota Johnson mais surtout le duo Jonah Hill et Channing Tatum en flics minables, indémodable depuis 2012. On continue à plonger tête baissée dans les aventures délirantes de ces partenaires ridiculement assortis qui ont appris à s’aimer à l’école de police, où ils ont tenté de faire les 400 coups.

Comprenant vite que ces bons à rien sont plus des hommes d’action que des détectives cérébraux, leur boss les envoie à 21 Jump Street. Sous couverture, Jonah Hill et Channing Tatum vont devoir s’infiltrer dans un lycée pour les besoins d’une mission. Pas de sexe, pas d’incitation à l’alcool… L’adaptation est un peu complexe pour ces ados attardés, ce qui crée des situations géniales.

Un film de flics qui ne se prend pas au sérieux, mais qui tire à balles réelles. Rappelant faussement les teen movies des années 2000, cette comédie prouve qu’elle détenait une recette efficace puisque, après la suite 22 Jump Street, les studios ont évoqué une trilogie, un spin-off 100 % féminin et un possible mash-up d’univers entre Jump Street et Men in Black. Rien que ça. À choisir, on vous conseille vraiment le film original de Phil Lord et Christopher Miller. [LB]

Les Idiots

On pourrait pitcher le film comme suit : baiser un maximum de gens, le plus vite possible. Ce film unique, réalisé par Lars Von Trier et présenté à Cannes en 1998, a la réputation d’être un film “sur les idiots, pour les idiots”. Et comme l’indique son titre, qui est souvent une clé de lecture, le film met en scène un groupe d’idiots. Bravo Sherlock.

En réalité, ce sont des personnes normalement constituées qui ont décidé de se faire passer pour des attardés, pour choquer le petit bourgeois. Profitant de la gentillesse et de la gêne des uns et des autres, ces marginaux tentent d’atteindre l’humiliation publique.

Obéissant au Dogme95 – un mouvement cinématographique avant-gardiste limité par des règles de réalisation instaurées par Thomas Vinterberg et Lars von Trier –, ce dernier signe un film expérimental, à des années-lumière du politiquement correct. Caméra à l’épaule, le cinéaste propose aux spectateurs une vision aussi malaisante que drôle de l’humanité, perdue dans sa réalité fantaisiste. [LB]

Yves

William Lebghil s’est acheté une street cred avec Yves, qui prouve que le jeune comédien s’est définitivement émancipé de ses années Soda. Il incarne un jeune rappeur au train de vie plutôt médiocre, jusqu’à ce qu’un frigo intelligent, Yves, ne vienne emménager chez lui et se comporte comme son BFF/ange gardien. Entre deux repas préparés et une commande de courses, Yves va se mettre au rap en scred et composer des chansons pour son maître-loser. D’ailleurs, peut-être avez-vous déjà entendu le titre “Carrément rien à branler”, BO phare et distinguée de ce film de science-fiction aux accents WTF.

Il fallait un certain culot à Benoît Forgeard, le réalisateur, pour interroger notre futur ultra-connecté en utilisant le rap dans une industrie qui tourne en rond comme un disque rayé depuis des années. [LB]

Spinal Tap

Parce que c’est tout simplement l’une des meilleures comédies sur le milieu du rock. Elle prend forme à travers un faux documentaire s’incrustant dans les coulisses d’un groupe de heavy metal anglais, dont les membres sont tellement cons qu’ils n’arrivent pas à trouver le chemin pour monter sur la scène de leur concert, et qui ont des amplis qui vont jusqu’à une puissance de 11.

La formation est tout aussi douée pour réussir à tuer ses batteurs un par un, avec des raisons aussi folles que la mort par étouffement dans du vomi ou la combustion spontanée. Spinal Tap est devenu non seulement une grande comédie se moquant d’un milieu qui se prenait parfois au sérieux, mais aussi et surtout le faux documentaire à la base de tous les autres mockumentaries. [LL]