Ce superbe documentaire sur la vie de la jeunesse noire LGBTQ+ des gangs de Washington est soutenu par le célèbre humoriste américain, qui a tenu à en faire la promotion.
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Louis C.K. n’est pas du genre à donner son approbation à n’importe qui. Alors quand il offre son soutien à un projet, les gens ont tendance à lui faire confiance. Ce vendredi 30 juin, il a annoncé que Check It, un documentaire sur la jeunesse afro-américaine LGBTQ+ de la ville de Washington, était désormais en vente sur son site Internet. Depuis qu’il a découvert le film grâce à son ami, le producteur et acteur Steve Buscemi, Louis C.K. est convaincu qu’il doit être diffusé au plus grand nombre et qu’il faut faire découvrir aux gens une réalité qu’ils ne connaissent pas :
“Check It est un documentaire que j’ai vu il y a un peu moins d’un an au festival du film de Tribeca ici, à New York […]. Ce film m’a abasourdi. Je suis passé par plein d’émotions. C’était drôle et émouvant, j’ai beaucoup appris et cela m’a donné à réfléchir.”
Réalisé par Toby Oppenheimer et Dana Flor, Check It raconte l’histoire du gang du même nom, en se concentrant sur quatre jeunes membres qui essayent de s’en sortir et de quitter le gang grâce à la mode. On y découvre la réalité sanglante et remplie de haine, dans laquelle ces enfants sont forcés de vivre. Abusés par leurs parents, élevés dans la pauvreté et le chaos, ou encore soumis à la violence et au crime, ces jeunes LGBTQ+ pourraient ne jamais réussir à s’extirper hors de leur milieu. Pourtant, la résilience et l’espoir qu’ils portent en eux sont indéniables :
“Ils trimballent des sacs Louis Vuitton, mais aussi des couteaux, des poings américains et des massues. Gays ou transgenres, ils sont vulnérables, ont déjà pris des balles, des coups de couteau, et ont été violés. Ils sont sortis de ce statut de victime en tabassant des gens jusqu’au coma et en poignardant leurs ennemis avec des pics à glace. Mais Check It explore l’amitié indéfectible qui unit ces enfants, un lien indestructible qui a été mis à l’épreuve tous les jours alors qu’ils se battent pour assumer leur identité dans une communauté qui n’a de cesse d’essayer de les rabaisser”, précise la maison de production.
Traduit de l’anglais par Sophie Janinet
