Ce docu Arte sur l’immense Jack Nicholson est à voir absolument

Ce docu Arte sur l’immense Jack Nicholson est à voir absolument

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Par Paul Bled

Publié le

Une plongée dans la vie de l’un des derniers géants d’Hollywood.

C’est un acteur immense. Si grand qu’il fait désormais partie de cette fameuse catégorie qui se renouvelle au fil des décennies, celle des “derniers géants d’Hollywood”, aux côtés de Clint Eastwood, Vera Miles ou encore Gena Rowlands. Si Jack Nicholson peut entrer dans cette case, c’est peut-être la seule et l’unique qui peut lui correspondre, tant il a usé de liberté au fil de sa carrière et de ses films. 

En 2018, la réalisatrice française Emmanuelle Nobécourt est revenue sur son parcours à travers un nouveau documentaire, Dr Jack et Mr Nicholson. Ce dernier grandit dans une ville plutôt confortable, Spring Lake, dans le New Jersey. Un lieu qui n’a pas su correspondre aux envies de cinéma que le jeune comédien exprimait dès son plus jeune âge. Ses rêves de grandeur, il les trouvera en partant à Los Angeles.
S’il débute comme homme à tout faire pour un grand studio, il se fait repérer rapidement par Roger Corman, un réalisateur réputé pour ses films de série B qui a la particularité de dénicher de nouveaux talents et qui a une place importante dans l’histoire du cinéma américain. Il est notamment à l’origine du lancement de grands cinéastes de ce qu’on a appelé le Nouvel Hollywood, de Martin Scorsese à Francis Ford Coppola.
Et c’est grâce au film Easy Rider (1969) de Dennis Hopper que Jack Nicholson s’offre un aller pour les plus hautes sphères hollywoodiennes. S’ensuivront des films qui auront marqué des générations entières de cinéphiles, que ce soit Chinatown (1974), Profession : reporter (1975), Vol au-dessus d’un nid de coucou (1975), pour lequel il recevra un Oscar, ou encore Batman (1989), dans lequel il joue le Joker.
Sans compter Shining en 1980, dirigé par l’immense Stanley Kubrick. Il incarne alors Jack Torrance, un personnage malmené par l’isolement dans un hôtel lourd d’histoires sombres. Derrière cette avalanche de rôles, Emmanuelle Nobécourt croit déceler un fil, celui d’un homme qui a à la fois caché et montré sa folie dans ses personnages, et qui n’aura jamais réussi à la contrôler à travers une carrière de cinéaste inachevée. 

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