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Le réal’ du Bonhomme de neige explique pourquoi son film est tout pourri

Le réal’ du Bonhomme de neige explique pourquoi son film est tout pourri

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( © Universal )

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Par Lucille Bion

Publié le

Le Bonhomme de neige est un film raté, mais le réalisateur a une excuse !

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Il n’y a rien de pire, pour un film, que ses spectateurs rigolent là où il ne faudrait pas. Ces petites moqueries, en pleine scène d’action par exemple, sont souvent le signe d’un échec.
Pourtant le film de Tomas Alfredson semblait prometteur : vendu comme une adaptation du roman éponyme de Joe Nesbø avec un chouette casting à la base, de Michael Fassbender, Rebecca Ferguson (Mission Impossible), J. K. Simmons (Whiplash), Chloë Sévigny à notre fierté nationale : Charlotte Gainsbourg. Autre élément de taille, Martin Scorsese est crédité comme “producteur exécutif”.
Un peu sulfureuse, complètement glaçante, l’histoire se concentre sur l’enquête d’un détective alcoolique, sorte d’antihéros attachant. Le roman qui explore avec brio des relations tordues de filiation, légitime ou non, se révèle être un énorme gâchis sur grand écran. Clairement, Universal ne tient pas là sa pépite de l’année.
Au cours d’une interview, relayée par Première, le réalisateur a expliqué qu’en réalité il a eu un peu la poisse :

“Notre temps de tournage en Norvège était bien trop court, nous n’avions pas le scénario en entier avec nous et quand nous avons commencé le montage, nous avons découvert qu’il manquait beaucoup de passages.”

Si Tomas Alfredson explique ensuite qu’une partie du scénario (10 à 15 % ) a disparu pendant la production, il ne cache pas qu’il a succédé à Martin Scorsese, au départ prévu à la réalisation. On ne va pas tourner autour du pot, c’est évident : si Martin Scorsese était resté derrière la caméra, tout aurait été différent.
En Norvège, le film a surtout été critiqué pour ses erreurs de localisation, rapporte le site IndieWire. Le détective doit notamment, dans une scène, se rendre à Rjukan et emprunterait une mauvaise direction. À cela, le réalisateur qui n’a pas vraiment d’excuses, répond un peu balek qu’il était là “pour faire un thriller, pas un documentaire sur les paysages norvégiens“.
Pour ceux qui veulent se faire du mal, le film sortira en France le 29 novembre.