Le “Magnifique” Bebel est parti. Âgé de 88 ans, l’immense acteur français Jean-Paul Belmondo est décédé, comme l’a annoncé son avocat, Me Michel Godest, à l’AFP ce lundi 6 septembre. Celui que l’on avait plus vu à l’écran depuis 2011 “s’est éteint tranquillement”, comme l’indique Me Godest, précisant au passage : “Il était très fatigué depuis quelque temps.” Cela faisait vingt ans que, suite à une attaque cérébrale pendant un tournage en 2001, il était fortement handicapé
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Monstre de cinéma, l’acteur né en 1933 commença sa carrière dans le théâtre dès 1950 avant de s’essayer au septième art. C’est Godard qui lui offrit son premier grand rôle dans À bout de souffle en 1960, avant qu’il ne devienne le porte-étendard du cinéma d’action made in France pendant au moins vingt ans, de L’Homme de Rio au Guignolo en passant par Peur sur la ville ou encore Le Marginal – notamment grâce à ses cascades folles sur les toits de Paris, plus de 40 ans avant Tom Cruise et ses Mission: Impossible.
Plus de 50 ans et 80 films plus tard, deux César (un pour Itinéraire d’un enfant gâté en 1988, et un d’Honneur en 2017) et 130 millions de spectateurs au cinéma cumulés, après avoir travaillé avec des auteurs tous plus cultes les uns que les autres (François Truffaut, Claude Lelouch, Jean-Pierre Melville, Louis Malle, Claude Chabrol, Cédric Klapisch, Bertrand Blier ou même Agnès Varda, pour ne citer qu’eux), Jean-Paul Belmondo est devenu une légende à part dans le septième art français, qui a bercé bien des générations et va en marquer encore d’autres.
Konbini avec AFP
