Des œuvres subconscientes
Tous les portraits sont constitués d’une seule ligne continue, et rien n’est effacé après coup. D’après Wired, l’artiste ne sait pas à l’avance ce qu’il va dessiner : il improvise, sans pouvoir prendre de pause ni de recul sur son œuvre. Le procédé rappelle ainsi celui de l’écriture automatique, ici appliqué au dessin, où c’est le subconscient qui fait le travail.
Ces portraits demandaient donc beaucoup de concentration ; Graham Fink a d’ailleurs plusieurs années de méditation derrière lui. Comme il le rapporte à Wired, il se vidait la tête avant d’entamer chacune de ses œuvres, qui pouvaient lui demander jusqu’à une heure de travail.
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