On a classé (objectivement) tous les “Binks to Binks” de Ninho

Publié le par Timothée Van Poecke,

Cette série de freestyles iconiques mérite bien d’être jugée.

A voir aussi sur Konbini

Ninho vient de conclure un U Arena de folie devant plus de 40 000 personnes. On a repensé à sa série de freestyles “Binks to Binks” et on s’est dit que c’était l’occasion d’établir un classement des meilleurs. De 2016 à aujourd’hui, qui détient la couronne ?

Publicité

Publicité

#7. Binks to Binks Part. 3

“Sympa”, c’est le maximum qu’on arrive à dire de ce “Binks to Binks Part. 3”. Est-ce que c’est dû au très haut niveau des deux épisodes précédents ? Certainement (spoil). C’est en tout cas l’opus qui aura le moins marqué les fans de la série. Le premier couplet est bon, sans être particulièrement marquant, et le second est assez clivant. La principale cause est l’instrumental sur lequel pose Ninho.

Publicité

Les basses sont très (voire trop) puissantes et présentes, on s’éloigne presque de la mouvance trap. Il suffit de voir le clip du freestyle pour comprendre ce que N.I et son équipe ont voulu reproduire : une sorte de rappeur un peu fou, tout droit sorti d’asile. Cet épisode s’éloigne un peu trop de l’essence de la série.

#6. Binks to Binks Part. 6

La voix auto-tunée, entre rap et chant, est de retour. Le problème ? C’est qu’on est loin d’être au meilleur niveau de Ninho dans ce registre. Cette tentative n’est présente que dans l’outro, mais elle déçoit. Elle est trop “robotique” à l’oreille, et loin d’être aussi marquante que celle qu’on a connue. Les couplets, eux, sont bons, mais sans forcément être particuliers. Difficile de placer ce freestyle plus haut dans ce classement.

Publicité

#5. Binks to Binks Part. 7

Le petit dernier avant Jefe. La première partie n’est pas aussi tranchante que ce qu’on a l’habitude d’entendre dans les “Binks to Binks”. Ninho aborde un flow presque chuchoté qui fonctionne, mais pas assez pour nous emballer. Ce qui fait la différence sur ce freestyle, c’est la deuxième partie qui rafraîchit la série de manière efficace. Une instru drill, c’est ce qu’il fallait pour être percutant et dans l’air du temps.

Publicité

#4. Binks to Binks Part. 5

On commence petit à petit à entrer dans les morceaux les moins faciles à placer. Faites l’expérience de demander à un de vos potes son classement, ce numéro 5 peut aussi bien se trouver sur le podium que vers les dernières places. À notre sens, la première partie du morceau est nettement meilleure que la seconde, et c’est qui fait défaut à l’ensemble. Quand l’une des phases qu’on retient le plus facilement est “j’ai rajouté du saumon dans mes pâtes, du saumon dans mes pâtes”, on comprend rapidement qu’on n’est pas au niveau de la troisième place de ce classement. Mais le flow suffit largement à nous faire apprécier le freestyle.

Publicité

#3. Binks to Binks Part. 4

Après un “Binks to Binks Part. 3” assez décevant, il fallait hausser le niveau, et cette partie 4 remplit plutôt bien cette mission. Difficile néanmoins de le rentrer dans la case des classiques, mais ce qui fait la différence sur ce freestyle, ce sont ses punchlines. “Ma génération me fait peur, elle veut Louboutin et Chanel, mais elle ne sait même pas faire des pâtes au beurre.” À sa manière, cette phrase de Ninho aura marqué les esprits, et chaque fan qui connaît les paroles de ce morceau rappera plus fort cette punch que les autres.

#2. Binks to Binks Part. 2

Un classique de la discographie de N.I. La première partie du morceau est certainement la plus mythique de toute la série de freestyles. C’est l’une des seules fois de toute la série que Ninho va utiliser sa voix auto-tunée, entre rap et chant. La deuxième partie du morceau ? D’un niveau aussi élevé que les meilleurs couplets de Ninho. Impossible de sortir “Binks to Binks Part. 2” du top 2.

#1. Binks to Binks Part. 1

Vous savez ce qu’on dit des suites ? Elles sont rarement aussi bonnes que le premier opus. “Binks to Binks Part. 1” est un freestyle qui fait partie lui aussi des classiques de la discographie de Ninho. La première partie du morceau est tranchante et rappelle la bonne époque de M.I.L.S… Puis démarre l’intro de la seconde partie : “Ils n’étaient pas au courant, maintenant ils le savent”, référence légendaire aux premières mixtapes de Ninho. La deuxième partie est aussi excellente que la première. Ce “Binks to Binks Part. 1” est un des plus durs à départager quand il est temps de choisir entre la première et la seconde partie du morceau. Un élément qui prouve sans doute sa grande qualité.

PS : petit point bonus pour le clip tourné sur les Champs-Élysées, presque old school aujourd’hui.