Trappes : des policiers débordent sur Facebook

Trappes : des policiers débordent sur Facebook

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À Trappes, la nuit de dimanche à lundi a été bien plus calme que la veille. (Crédits : AFP/Miguel Medina)

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Par Théo Chapuis

Publié le

“La chasse est ouverte, il est temps de faire un bon nettoyage.”
“Merde, il aura plus qu’un œil pour pleurer.” (référence à un adolescent de 14 ans grièvement blessé à l’oeil lors des affrontements, ndr).

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“J’ai pris du plaisirs hier soir. Sur 300 mecs contre 30 policiers, ça a même pas les couilles de venir au corps à corps.”
“J’ai passé la nuit à Trappes hier avec les collègues…Pauvre France, vive le bleu Marine ! !”

“Guerre sainte”

Pour Copwatch, cela ne fait aucun doute : “Ces propos ne sont pas ceux de militants d’extrême-droite, mais bien ceux de fonctionnaires de police”. Pour preuve, l’observatoire des dérives policières a identifié et remonté la trace des auteurs de ces commentaires nauséabonds. Il est formel, leurs auteurs sont eux-mêmes des policiers. Le site en donne sa propre interprétation : “Très clairement, on a à faire à des policiers blancs menant une guerre sainte “franco-chrétienne” contre une communauté: les musulmans (cause pour eux, de tous les maux de ce pays)”.
En 2010, une note interne de la Police Nationale mettait en garde ses employés sur la “sensibilisation à la question des réseaux sociaux”. En voici la substance :

Dans le cadre de sa mission de protection des intérêts nationaux économiques et de souveraineté, la DCRI constate une présence accrue de fonctionnaires et contractuels de la Police nationale sur la plupart des réseaux sociaux. Ces nouveaux modes de communication (…) présentent de grandes facilités d’utilisation, mais recèlent aussi des dangers.

Il semble qu’un rappel à l’ordre soit le bienvenu.
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