On simule un attentat pour faire aimer Cuisinella ?
[iframe src=”http://prod-3.konbini.com/embed/3-0-fr-cuisinella-ca-sent-le-sapin” width=”620″ height=”349″]
L’agence Change et Cuisinella devaient être fiers de cette campagne. Les éléments constitutifs du buzz viral étaient bien présents : simulation de réalité, mise en scène de caméra cachée, angoisse et situations extrêmes. Bref, tous les codes qui peuvent attirer l’attention des jeunes étaient là sauf qu’un bon buzz, c’est moins un agrégat de codes qu’une alchimie. S’il suffisait de mélanger 2/3 choses qui cartonnent pour en faire un mega carton, ça se saurait !
Ici, la recherche du buzz, l’utilisation du “choc” publicitaire frôle avec le ridicule. Des personnes pensent avoir été victimes d’un attentat, elles se rendent compte que c’est une caméra cachée.
À voir aussi sur Konbini
Wouah, j’ai cru mourir aujourd’hui. Trop heureux d’être envie. La vie est courte, achetons une cuisine.
Cynique ?
L’indécence publicitaire
Si la démarche pouvait être drôle et correspondre à l’esprit décalé de la communication Cuisinella, il s’avère que les codes sont ici très mal utilisés. L’impertinence humoristique n’implique pas l’absence de décence. Et il en manque dans cette campagne ! Les éléments du buzz viral sont mêlés aux notions d’attentat et de mort pour en arriver à l’idée d’achat Cuisinella à savoir : ” N’attendez pas qu’il soit trop tard pour profiter de la vie”.
La publicité, la communication, le marketing c’est intéressant lorsque cela reste léger. Mêler la valeur de la vie à une vente de cuisine, c’est du cynisme à l’état pur et la blague ne passe pas. Cuisinella qui nous avait habitués jusque là à des publicités drôles, décalées et légères semble dans cette collaboration avec Change avoir voulu en faire un peu trop. Un flop qui écorche la marque. C’est dommage.
Depuis ,la marque essaie de se rattraper mais elle s’enfonce….
