Google Bombing : Après Nicolas Sarkozy, Mitt Romney

Google Bombing : Après Nicolas Sarkozy, Mitt Romney

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Former Massachusetts governor Mitt Romney speaks during the Republican Presidential Debate at the Ford Community & Performing Arts Center 09 October 2007 in Dearborn, Michigan. AFP PHOTO/Geoff Robins (Photo credit should read GEOFF ROBINS/AFP/Getty Images) ORG XMIT: 77225367

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Par Konbini Staff

Publié le

Souvenez-vous, il y a quelques temps, du Google Bombing de Nicolas Sarkozy. Il suffisait de taper “trou du cul du web” pour tomber sur son site de campagne officiel. Et bien, c’est partie remise, avec Mitt Romney…

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Partie remise donc, avec une nouveau Google Bombing pour le candidat républicain qui s’opposera à Barack Obama pour l’élection présidentielle américaine en novembre, Mitt Romney. Tapez “Completly wrong” dans Google Images (ici, si vous avez la flemme), et vous verrez. Par ailleurs, ce n’est pas le seul Google Bombing de la toile : en 2010, lorsqu’on tapait “miserable failure” (échec pitoyable) on était redirigé vers le site de George W. Bush. Pour notre cher Nicolas, ça avait aussi été le cas avec… “Iznogoud”.

Pourquoi un tel résultat ? Simplement parce que Mitt avait créé une énorme polémique lors d’une réunion privée où il avait estimé que “47% des Américains se voyaient comme des victimes” qui croyaient avoir “droit à un emploi et de la nourriture”, ce qu’il avait jugé “completely wrong” (Mitt, tu ferais mieux de faire des .gifs sur la toile).

Will Oremus de Slate.com explique que cette remontée dans le référencement Google vient du fait que cette polémique du “completely wrong” a été largement reprise sur Internet (vidéos, articles…), à l’époque. Ce n’est donc, pour résumer – et selon un porte-parole de Google, qu’un Google bombing “organique” (construit petit à petit en fonction des recherches) et non intentionnel (pas du hack par des ados dans un garage).

Le seul problème, c’est que ce genre de référencement devient rapidement une boucle infernale : plus on en parle, plus on le rentre dans le moteur de recherche et plus les blogeurs font des papiers comme celui-ci. Au final, les paroles de Mitt s’en vont, mais les images Google restent.

Désolé, Mitt. Sans rancunes.