Facebook après ta mort : t’as fait ton testament ?

Facebook après ta mort : t’as fait ton testament ?

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Par Afifia B

Publié le

On nait, on vit, on ouvre un profil Facebook et on meurt … jamais !  Alors que Facebook a dépassé le milliard de comptes, la société américaine Entrustet chargée de la sécurité des données informatiques estime que 2,89 millions d’entre eux appartiendraient à des utilisateurs décédés. Une réalité qui en intéresse plus d’un. Sur Youtube, les vidéos sur l’avenir de la “digital life” pleuvent.

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Facebook, maison hantée

A présent que le web fait partie intégrante de nos vies, la question de la gestion de la vie virtuelle après la mort s’impose.  Si Facebook permet la suppression d’un compte post-mortem, celle-ci ne serait pas totalement effective.

Interrogé par France Info, Paul Herbert du service juridique de la CNIL précise que :

“Lorsqu’on demande à ce que les pages soient supprimées, en réalité elles ne sont plus accessibles, mais elles sont conservées sur les serveurs de Facebook.”

Un droit à l’oubli non respecté et pourtant nécessaire pour le décédé comme pour les endeuillés. Ne serait-ce que pour ne pas voir nos proches décédés revenir nous hanter à chacun de leur anniversaire façon : ” hey c’est mon anniversaire aujourd’hui mais tu peux pas me le souhaiter je suis mort. (rires de l’enfer)”

Pour éviter que Facebook ne devienne le plus grand cimetière illégal du monde, il existe quelques alternatives. Beaucoup sont…bizarres

Déclaration de décès sur Facebook

Il est effectivement possible de déclarer le décès d’un ami dans la partie “signaler une infraction” de facebook. Mais comme dit plus haut, si le profil sera supprimé, les données demeureront dans les serveurs de Facebook pour toujours. FOR- EVER !

People Memory

Sur ce site, tu peux rendre hommage virtuellement à tes amis décédés. C’est très gai surtout en cette période de la Toussaint.

La vie d’après

La Vie d’Après est une entreprise parisienne qui propose un service funéraire en ligne. Le site propose “un coffre-fort numérique” soit la prise en charge et protection de votre existence numérique. L’offre découverte est gratuite et permet un stockage avec un espace limité à 10 Mo. La seconde, l’offre sérénité coûte 20e par an mais dispose d’un espace de stockage pouvant aller jusqu’à 5Go. Une façon de protéger vos secrets jusqu’après la mort.

Des solutions alternatives mais pas forcément définitives. En attendant l’arrivée d’une loi sur le devenir des morts sur le web et notamment sur Facebook, faites attention à ce que vous postez. Les écrits restent mais il serait dommage que les photos de vous beurré un 31 décembre foireux restent aussi !