Et si nous vivions les dernières heures des emballages plastiques et des dates de péremption sur nos denrées alimentaires périssables ? C’est, en tout cas, ce à quoi s’attelle le laboratoire d’IndieBio, un accélérateur de biotechnologie installé à San Francisco aux États-Unis.
À voir aussi sur Konbini
Une équipe de chercheurs a passé des mois à développer de nouveaux emballages biologiques qui peuvent être compostés en toute sécurité pour l’environnement et capables, grâce à des bio-mécanismes internes, de détecter si les aliments qu’ils contiennent sont encore propres à la consommation.
Compostage écolo
© IndieBio
Ces emballages sont fabriqués à partir de ressources renouvelables comme les algues (qui aspirent de grandes quantités de CO2 lors de leur croissance) et pourraient, à terme, l’être à partir de déchets agricoles. Contrairement aux films plastiques (issus du pétrole) recyclables uniquement en compostage industriel, ce nouveau biomatériau a donc l’avantage de se décomposer naturellement, de conserver la fraîcheur des denrées qu’il contient et de bloquer les rayons UVB ultra-nocifs.
Une technologie de bio-matériaux
© IndieBio
La start-up voit plus loin et travaille à rendre son bio-packaging “intelligent” en y intégrant des détecteurs naturels qui s’inspirent, par exemple, de la façon dont les pommes de pin réagissent à l’humidité ou de la façon dont les fleurs changent de couleur.
Une technologie de pointe qui saura nous dire si notre poulet est en train de s’altérer ou de pourrir avant que nous ne l’ayons senti ou goûté, et si notre bœuf a subi un gros coup de chaud dans la chaîne du froid. Au labo, cette technologie de détection fonctionne. Reste désormais à la commercialiser.