Un gâteau sur La Joconde de De Vinci, de la soupe à la tomate sur Les Tournesols de Van Gogh et de la purée sur Les Meules de Monet, le monde de la food vient à la rencontre de celui de l’art et on ne peut que s’émouvoir devant l’avènement de ce multivers. Mais pour faire les choses correctement et respecter les musées, voici les plats les plus solides pour marquer de la meilleure manière qui soit le monde de la peinture.
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Les plus communs : la soupe et la purée
Dans la communauté de l’activisme écologique, la soupe et la purée sont des gars sûrs. C’est pas cher, ça tient dans une brique, et ça explose facilement. Pas forcément le meilleur plat à jeter, mais le plus simple et efficace.
Le plus collant : l’aligot
Si l’objectif est que l’aliment soit galère à enlever pour les autorités, alors prenez l’aligot par la main et emmenez-le au musée d’Orsay. Gluant, collant, voire indestructible, l’aligot ne s’étale pas comme la soupe, mais promet de longues heures de frottement pour en venir à bout.
Le plus odorant : la soupe de poisson
Il est vrai qu’on pourrait simplement jeter un poisson frais sur une toile, mais dans un souci de pérennité, la soupe de poisson paraît plus appropriée. Elle tient sur la longueur et permet d’embaumer la pièce.
Le plus rafraîchissant : la glace
Parce qu’à force de marcher et piétiner dans les musées à travers une foule de touristes, la chaleur se fait ressentir. Un petit pot Häagen-Dazs caramel salé et hop, l’affaire est réglée et le réchauffement climatique avec.
Le plus familial : le couscous
Est-ce que c’est pas le bonheur d’aller au musée en famille ? Et est-ce c’est pas le bonheur que d’y aller avec le plat préféré des Français, à savoir le couscous ? Quelle toile n’a jamais rêvé de se voir recouvrir de semoule, de volaille et de légumes ?
Objectivement le plus crado : la coriandre
Franchement, vous jetez quelques feuilles de coriandre sur une toile, c’est tout l’étage du musée qui doit évacuer tellement cette plante est un fléau pour l’humanité.
Le plus nostalgique : la macédoine de la cantine
Aucun élève n’a réussi à terminer son assiette de macédoine, donc c’est sûr que le comité des cantines de France possède un nombre infini de restes de macédoine dans son coffre-fort à macédoine. Il est temps de les rendre utiles.
Le plus festif : une pizza
Un gâteau, c’est fun, mais une pizza, c’est encore plus fun. La pizza est le symbole de l’amitié, des soirées, de la fête et du bien-être. Enfermées depuis bien trop longtemps dans leur prison de verre, les toiles ont aussi le droit de s’amuser.
Le plus surgelé : poulet au curry et au lait de coco pour 2 personnes de chez Picard
Petit plat en sauce avec des protéines et des glucides pour gâcher un Rembrandt, Cézanne ou Picasso. Picard sait nous régaler et on le remercie depuis tout temps.
Celui qui va le mieux au teint de la Vénus de Milo : du poisson
On quitte l’espace d’un instant la peinture pour toucher à la sculpture. La Vénus de Milo mérite tout autant la reconnaissance du monde de la food. On vous conseille un plat à base de poisson, si possible gras, pour ses avantages en omega 3, ainsi que des huîtres, qui aident à la repousse des cheveux. La Vénus de Milo n’a pas de bras, mais elle a le droit à une belle peau.
Le plus engagé : la tarte à la crème
Si ça peut aller à BHL, ça peut aller à tout le monde.
Le plus anti-gâchis : la salade de céleri des menus japonais
En vrai, avouez que quand vous commandez japonais, à aucun moment vous ne finissez la salade de céleri, alors autant en faire profiter les peintures les plus célèbres du monde.
Le petit bonus : ma petite recette maison
Jetez un œuf, 85 g de sucre, 85 g de beurre doux, 150 g de farine, 100 g de pépites de chocolat, un sachet de sucre vanillé et une cuillère à café de levure chimique. Puis si vous avez un four en plus, lancez-le sur la toile, à 180 °C pendant 10 minutes. À la fin, vous obtenez des cookies.
