Après le sacre de la pizza napolitaine et dans le sillage de la baguette française, au tour du couscous de vouloir être reconnu mondialement.
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C’est autour de ce projet visant à distinguer le couscous que des experts d’Algérie, du Maroc et de Tunisie s’unissent pour faire entrer la spécialité au patrimoine mondial de l’humanité. Les trois pays revendiquent par là même être le berceau de ce plat, populaire bien au-delà de l’Afrique du Nord. “Le dossier du classement du couscous en tant que patrimoine universel est un projet commun aux pays du Maghreb“, a déclaré, lundi, Slimane Hachi, directeur du Centre algérien de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (CNRPAH), à l’agence de presse officielle APS. “Son montage est en cours et des réunions d’experts de ces pays se tiendront prochainement“, a-t-il ajouté.
Le couscous pour rapprocher les pays
Le plat à base de semoule, de légumes et de viandes aurait des origines très anciennes. En effet, Ouiza Gallèze, chercheuse au CNRPAH, a confié à l’APS qu’il daterait de l’antiquité.
Le classement éventuel du plat au patrimoine mondial de l’Unesco doit “intégrer au moins les pays du Maghreb”, précise-t-elle. Il permettrait d’accorder une reconnaissance, et également de raffermir les liens entre les peuples qui répondent aux mêmes traditions par les mêmes expressions culinaires. “Comme tout élément culturel, le couscous est un moyen de rapprochement entre les peuples“, a ajouté Ouiza Gallèze.
Elle a également souligné l’aspect international du couscous, qui a su s’exporter sur les cinq continents, bien qu’il ne soit jamais égalé en dehors des pays originels. D’ailleurs, selon ce sondage Tns Sofres, le couscous est troisième au classement des plats préférés des Français. Affaire à suivre !