Lettre d’amour au cake aux fruits confits (et pourquoi vous allez tous en racheter bientôt)

Lettre d’amour au cake aux fruits confits (et pourquoi vous allez tous en racheter bientôt)

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(© Konbini)

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Par Pharrell Arot

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Non, le cake aux fruits n’est pas qu’un truc qu’on kiffe dans les Ehpad.

Mi-novembre, à l’heure du goûter, un journaliste de notre rédaction (qui restera anonyme) a sorti de son sac un objet de discorde. Un cake aux fruits confits. Provenant du supermarché. Un choix clivant si on se fie aux réactions dans l’open space. Ce jour-là, même ceux en télétravail ont reçu une photo du cake, comme s’il était la kryptonite à notre jeunisme. Pendant quelques jours, le cake a traîné dans ma tête, et au même moment, comme un signe évident de rédemption, le très respecté magazine Eater a titré “We’re bringing fruitcake back ???“. Oui, avec les trois points d’interrogation et un scoop : les marques de l’agroalimentaire ont de l’avance et sont toutes en train de relancer une hype autour du cake aux fruits confits – même la marque de soda Mountain Dew s’y met.

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Souvenir d’enfance souvent lié à des goûters chez les grands-parents ou à un échange scolaire en Angleterre en hiver, le cake aux fruits confits peine à enflammer nos cœurs pour une simple et bonne raison : les raisins et autres petits fruits mi-gélifiés, mi-ridés ne sont pas des pépites de chocolat. Pourtant, suivant l’influence de mon collègue, au passage suivant au supermarché, j’ai glissé un de ces fameux cakes aux tranches prédécoupées dans mon panier.

Je dois vous le dire : même industriel – et peut-être même encore plus sous cette forme-là, avec sa puissance en sucre et sa texture uniforme – le cake aux fruits confits mérite son retour de flamme et son profil de saveurs est dans l’air du temps. Je ne dis pas qu’on va vous héler en scandant le mot “banger” en pointant du doigt votre tranche (même si elle a la chance d’avoir plusieurs cerises) pendant la récré, mais on voit bien le monsieur être la prochaine tendance des boulangeries à la mode.

Bref, cher collègue, désolé de m’être moqué de ton goûter.