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Les petits Parisiens vont enfin manger végé à la cantine (et pas qu’un jour par semaine)

Les petits Parisiens vont enfin manger végé à la cantine (et pas qu’un jour par semaine)

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© Jeff Pachoud/AFP

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Par Konbini Food

Publié le

Paris vise deux repas végétariens dès 2023 et une alternative végétarienne quotidienne d’ici 2025.

La Ville de Paris va imposer deux repas végétariens par semaine dans ses restaurants collectifs en 2023, et une alternative végétarienne pour les trois autres jours en 2025, selon un plan amendé et voté mardi soir en conseil municipal. “L’objectif, c’est 40 % d’alimentation végétarienne dans la restauration collective parisienne”, avait expliqué l’adjointe (PS et apparentés) à l’alimentation durable, Audrey Pulvar, dont le plan pour les cinq prochaines années a été adopté à l’unanimité.

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Les élus écologistes réclamaient une mise en place de ces mesures dès début 2023. Le compromis trouvé au sein de la majorité de gauche prévoit “deux repas végétariens par semaine dans toute la restauration collective dès 2023”, tandis que “l’alternative végétarienne quotidienne sera généralisée dès 2025”, a indiqué l’élue EELV Alice Timsit.

La première mesure entrera en vigueur le 1er septembre 2023 et la seconde le 1er janvier 2025, a confirmé l’entourage d’Audrey Pulvar. Parmi les vingt-et-un gestionnaires des 1 300 cantines parisiennes (scolaires mais aussi restaurants solidaires, Ehpad, personnel de la Ville…) qui servent 30 millions de repas par an, “tous ne sont pas au même niveau d’avancement”, a expliqué Mme Pulvar.

Pour l’ancienne journaliste, l’objectif de ces mesures est triple : “réduire l’empreinte carbone de la Ville”, “mieux respecter la diversité des régimes alimentaires” et “dégager des marges de manœuvre financière pour que les gestionnaires puissent acheter pour les autres repas carnés des aliments de meilleure qualité”.

La mairie veut également passer de 53 % d’aliments biologiques et durables utilisés aujourd’hui dans sa restauration collective – contre 8 % en 2008 — à 100 % en 2027, dont 50 % produits à moins de 250 km de la capitale. “Aujourd’hui, la moyenne c’est 650 km”, souligne Audrey Pulvar qui veut “à la fois” des circuits courts – peu d’étapes entre le producteur et le consommateur – et des circuits de proximité – peu de distance.

“L’enjeu, c’est de faire de l’Île-de-France une terre nourricière” grâce à l’action AgriParis, futur opérateur de la Ville pour structurer ces filières agricoles que l’adjointe espère voir lancé en 2023. Quant aux importations de bananes et de chocolat, impossibles à produire dans le nord de la France, elles devront toutes être issues du commerce équitable, assure la mairie.

Konbini food avec AFP