Une étude américaine montre que de mauvaises habitudes alimentaires peuvent impacter trois générations.
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Si votre arrière grand-mère mangeait trop gras et trop sucré, il est possible que votre ADN en ressente les effets. C’est le résultat d’une étude américaine publiée dans la revue Cell Reports, et repéré par Slate. Les femmes qui mangent trop gras et trop sucré transmettent des problèmes métaboliques à leurs enfants et ce sur trois générations.
Plusieurs études ont déjà montré les liens important entre ce que contiennent l’assiette d’une femme et la santé de son enfant. Mais la nouveauté c’est que ces effets existent même si la femme a une mauvaise alimentation avant sa grossesse.
“L’obésité d’une mère peut altérer la santé des générations ultérieures, ce qui est très important car plus des deux-tiers des femmes en âge de se reproduire aux États-Unis sont obèses ou en surpoids”, résume l’auteure principale de l’étude, Kelle H. Moley.
En clair, si vous êtes une femme, la façon dont vous mangez à tout moment de votre vie, avant d’être enceinte, impacte la santé de votre enfant.
Trop de junk food expose votre descendance à des risques de diabète ou de troubles cardio-vasculaire.
Les chercheurs en sont venus à cette conclusion après avoir gavé des souris pendant six semaines avant la fécondation. 60% de gras et 20% de sucres, « comme si elles avaient mangé au fast-food tous les jours ». Une fois qu’ils sont nés, les petits ont eu une alimentation saine et équilibrée, ce qui ne les a pas empêchés de développer des problèmes de santé.
La question que se pose les auteurs de l’étude est de savoir si de bonnes habitudes alimentaires dès le plus jeune age et du sport peuvent contredire cette transmission génétique. C’est le sujet de leur prochaine étude.