La folle histoire du pizzaïolo de Saint-Étienne qui serait (en fait) un mafieux italien en cavale

La folle histoire du pizzaïolo de Saint-Étienne qui serait (en fait) un mafieux italien en cavale

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© Carabinieri italiani

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Par Konbini

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L’homme a été embauché dans divers restaurants italiens durant sa cavale de près de 16 ans.

À première vue, Edgardo Greco, alias Paolo Dimitrio, avait tout d’un pizzaïolo normal, comme on les connaît tous et toutes. Lui travaillait à Saint-Étienne depuis plusieurs années, en toute discrétion. Il cuisinait des pizzas, souriait aux client·e·s et aux habitué·e·s, comme si de rien n’était. Mais derrière cette couverture se cache, peut-être, une réalité bien plus sombre. Ce dernier pourrait, en effet, être un membre de la puissante mafia calabraise, la ‘Ndrangheta, rapporte BFM TV.

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L’homme d’une soixantaine d’années, en cavale depuis 16 ans, a été arrêté par la police française, grâce à des informations des autorités italiennes. “Grande satisfaction pour cette importante opération menée également grâce aux importantes synergies développées dans le cadre d’un réseau international de coopération entre les forces de police. Les arrestations de dangereux fugitifs se poursuivent”, a confié le ministre italien de l’Intérieur Matteo Piantedosi sur Twitter.

Edgardo Greco a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité en 2006 en Italie pour des homicides et s’est exilé en France à la même période, afin d’échapper à la justice. Selon les informations récoltées par l’AFP, ce dernier se fait appeler Paolo Dimitrio et avait été salarié dans divers restaurants italiens de la ville de Saint-Étienne, en toute discrétion.

“Il est considéré coresponsable de l’embuscade du 5 janvier 1991 qui a coûté la vie aux frères Stefano et Giuseppe B. qui voulaient une plus grande autonomie et considération dans le milieu des clans de Cosenza”, ont détaillé les carabiniers italiens dans un communiqué. Toujours selon ce communiqué, les victimes avaient été tuées “à coups de barres de fer dans un entrepôt de poissons […] et leurs cadavres ont disparu et n’ont jamais été retrouvés”.