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De passage dans le 69, on a été obligé de tester le burger avec un steak entre deux tacos

De passage dans le 69, on a été obligé de tester le burger avec un steak entre deux tacos

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(© Konbini)

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Par Mélissa Chevreuil

Publié le

Toujours plus.

J’ai un terrible aveu à vous faire. Si, auprès de mes collègues, je joue avec plus ou moins de succès la jeune femme chic et raffinée toujours partante pour un délicieux mets à base de truffes… j’ai eu ma petite période french tacos. Comme beaucoup, j’ai embrassé cette hype dégoulinante de sauce fromagère à pleine bouche. Puis, cela m’est passé. La maturité ou l’overdose, je ne saurais vous dire. Mais quand j’ai entendu parler de la création d’un “tacos burger”, forcément, ma curiosité journalistique m’a poussée à renouer avec mes vieux démons.

 

Pour ce faire, direction, sans grande surprise, Lyon, berceau des interdits culinaires. Plus précisément, Break, à Villeurbanne. Il n’est que 12 h 30, je viens de bruncher, j’ai peu dormi : bref, les conditions ne sont pas idéales pour une performance olympique, mais let’s do it. Mohamed Hedia, le créateur de la bête, s’applique et me sert en 10 minutes top chrono.

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Mieux vaut être cher entraîné·e

Au menu, deux “mini” french tacos gratinés et nappés de sauce, d’escalope et de frites séparés par un steak, une tomate et un œuf. En accompagnement, encore des frites (on n’en a jamais assez) et un peu de salade, histoire de. J’attaque et à ma plus grande surprise, les premiers crocs sont salvateurs. Tout se confond (le steak, l’œuf, l’escalope) sans effort, sans contrainte. C’est gras, mais c’est bon, pour ne pas dire très goûtu grâce aux mélanges de sauces et de fromages.

Seulement voilà : ladite sauce fromagère et les frites me font caler vite. Très vite. À 25 % du “burger”, je n’en peux déjà plus. Mohamed n’est pas surpris : lui-même confesse qu’il peine à finir sa création. J’emballe le reste (n’étant pas pour le gaspillage) et m’engage à finir le sandwich au gré de mes prochains repas. Il m’en faudra en tout deux autres (ahem !), ainsi qu’un petit sachet pour aider à la digestion, juste au cas où (désolée du détail peu glamour).

 

Bilan : pour vivre l’expérience, vaut mieux être cher entraîné·e. Les premiers crocs ont ce “je-ne-sais-quoi” de réjouissant et peuvent possiblement justifier le déplacement en cas de gueule de bois (exemple pris totalement au hasard). Mais l’overdose pointe vite le bout de son nez et nous ferait presque regretter de ne pas avoir opté pour un french tacos classique.