Des architectes londoniens ont réalisé une ville en pain d’épices plus vraie que nature

Des architectes londoniens ont réalisé une ville en pain d’épices plus vraie que nature

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Par Lenny Sorbé

Publié le

Bienvenue à Gingerbread City, une ville 100 fois plus petite que la normale où presque tout est comestible.

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Qu’est-ce que la magie de Noël ? Des villes qui s’illuminent de mille feux, des grandes réunions de famille et surtout, l’occasion de s’offrir quelques plaisirs gourmets que l’on n’osera plus manger une fois les fêtes passées. Parmi les sucreries phares de cette période de l’année, le pain d’épices figure assurément en très bonne position. Mais à Londres, la folie du gingerbread semble avoir quelque peu dépassé l’entendement.

Le Museum of Architecture de la capitale anglaise accueille actuellement l’exposition “Gingerbread City“, qui, comme son nom l’indique, consiste en une ville réalisée en pain d’épices et en confiseries de toutes sortes. Plus de 60 des principales sociétés d’architectures londoniennes ont travaillé main dans la main pour bâtir cette petite cité digne des plus beaux films de Noël. The Guardian note par exemple la contribution du groupe Foster and Partners, à qui l’on doit entre autres le 30 St Mary Axe et le stade de Wembley.

Une “Crump Tower” à Las Bake’as

Gingerbread City n’a pas grand chose à envier aux villes grandeur nature. Ses fondateurs lui ont imaginé une histoire, l’ont divisée en six quartiers ayant chacun leur propre architecture et l’ont équipée d’un opéra, d’une station de train ou encore d’un lieu de culte. Certaines parties de la ville sont d’ailleurs directement inspirées de métropoles et de constructions existantes. Au cœur de Las Bake’as (c’est son nom), on retrouve ainsi une certaine “Crump Tower” (“crumb” signifiant “mie” en anglais), référence explicite à la propriété du futur président américain. Mais l’initiative a toutefois une réelle portée : inciter chacun à prendre pleine conscience du travail architectural qui est effectué dans son environnement.

“Avec Gingerbread City, l’idée est de lancer le débat sur tout ce qui compose une ville agréable et encourager ceux qui ne s’intéressent habituellement pas à l’architecture, au design ou à la construction à penser un peu plus à l’endroit où ils vivent et à l’impact que ça a sur eux”, justifie Hilary Satchwell, directrice de Tibbals, la société qui sponsorise l’exposition.

Les plus gourmands ont jusqu’au 22 décembre 2016 pour faire un tour à Gingerbread City.


Une photo publiée par @thelifeoffifi le


Une photo publiée par @svano84 le