La saison des pilotes n’est pas encore terminée. ABC a lancé cette semaine Wicked City, une série assez étonnante pour la chaîne, centrée sur un serial killer qui a semé la terreur dans le Los Angeles des années 80. Critique.
Le tueur en série, cet être monstrueux et fascinant à la fois, continue d’inspirer la télévision. Après les récents Aquarius et The Fall, le pitch de Wicked City avait tout pour satisfaire l’amateur du genre. Chaque saison met en scène des crimes notables, qui ont marqué Los Angeles, la ville de tous les vices, à différentes époques. Cette première livraison de dix épisodes se déroule à la fin de l’été 1982, au moment où un tueur en série terrorise le quartier de Sunset Trip en zigouillant de jeunes femmes naïves.
Comme dans The Following et The Fall, deux séries récentes centrées sur la traque d’un serial killer, Wicked City prend le parti de dévoiler d’emblée le visage du tueur, qui prend les traits d’Ed Westwick, aka Chuck Bass dans Gossip Girl. Mystificateur pathologique, il repère ses proies dans le club mythique Whisky a Go Go, qui a vu émerger toute la scène rock californienne des années 60 à 80.
Changeant de personnalité comme de chemise, le jeune homme aux traits avantageux n’a aucun mal à repartir de la boîte avec une victime docile chaque soir. Son petit péché mignon : la tuer alors que celle-ci se donne du mal à lui faire une petite gâterie. Parallèlement, un flic traumatisé par une ancienne affaire très proche de celle-ci, tente de le coffrer.
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