Quelques mois après avoir reçu l’Oscar du meilleur acteur pour Dallas Buyers Club, Matthew McConaughey est désormais revenu dans le cercle des acteurs les plus bankables d’Hollywood. Ce qui ne l’empêche pas d’être moqué par un Jim Carrey particulièrement en forme.
Dans une série de trois vidéos réalisées par l’émission américaine du Saturday Night Live, Jim Carrey a effectué une belle parodie de Matthew McConaughey. Le Canadien a produit un mashup entre deux références récentes qui colle particulièrement à l’acteur oscarisé : d’une, sa présence dans la série True Detective, de deux, des publicités auxquelles il a participé pour la marque de voiture Lincoln dans le même ton que son rôle de Rust Cohle : la voix est grave, le flot de paroles lent et il a toujours un petit quelque chose dans la main droite, notamment lorsqu’il tient le volant.
Il n’en fallait pas plus pour Jim Carrey de jouer un Matthew McConaughey pensif – mais un poil taré dans ses réflexions – dans une berline. Dans la première publicité, on peut l’entendre dire :
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Parfois on doit reculer pour aller de l’avant […]. Comme gagner un Oscar pour faire la publicité d’une voiture. Mon agent m’a dit : “Je peux comprendre que tu aies fait ça après ton rôle dans La Défense Lincoln [film de 2011 dans lequel Matthew McConaughey a le premier rôle, ndlr]”. Ça a du sens. Mais tu n’achètes pas une Lincoln parce que cela a du sens.
Et de poursuivre :
Je me sens en sécurité là, toute la nuit, à essayer de répondre aux questions importantes de la vie : “Qui suis-je ?”, “Pourquoi je suis là ?”, “Qu’est-ce que je dois faire de cette crotte de nez que je viens de rouler : la manger ou la jeter par la fenêtre ?”
Dans la deuxième, ses enfants lui demandent s’il va bien, étant donné ses pensées un poil farfelues. Jim Carrey poursuit alors son monologue : “Mais qui sont ces enfants et qu’est-ce qu’ils font dans ma Lincoln ?”.
Ce n’est pas la première fois que Jim Carrey s’amuse de films ou de ses collègues au Saturday Night Live. On se souvient de la parodie de Black Swan dans laquelle il s’était grimé en cygne noir fou.
