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The Last of Us : Nick Offerman, l’interprète de Bill, est devenu fou à cause de ce jeu sur Nintendo 64

The Last of Us : Nick Offerman, l’interprète de Bill, est devenu fou à cause de ce jeu sur Nintendo 64

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© HBO

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Par Julie Morvan

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"Je me suis tout de suite demandé : mais qu’est-ce que j’ai fait de ma vie ?"

Sa remarquable interprétation du personnage de Bill dans le troisième épisode de la série The Last of Us a déclenché une chialade générale lundi dernier – et lui a même valu les compliments de Jeff Bezos et Elon Musk sur Twitter. L’acteur Nick Offerman était justement invité dans l’émission américaine Jimmy Kimmel Live! pour revenir sur cette performance… et en a profité pour évoquer sa relation aux jeux vidéo. Et l’histoire est – presque – aussi tragique que celle de la série.

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The Last of Us était d’abord un jeu vidéo, est-ce que vous y avez déjà joué ?” lui demande Jimmy Kimmel. Offerman explique alors qu’il n’a pas touché à un seul jeu vidéo depuis vingt-cinq ans. Pourquoi ? À cause d’un jeu sur Nintendo 64 qui l’a rendu fou : Banjo-Kazooie. Un platformer signé Rare et sorti en 1998 où l’on incarne un ours, Banjo, et son ami Kazooie, un oiseau.

Nick avoue avoir perdu “plusieurs semaines” de sa vie à cause de ce jeu vidéo. “Deux semaines sont passées, et je veux dire, j’étais genre : ‘Oh mon Dieu, ces doses de dopamine sont délicieuses'”, se souvient-il. “Et puis c’est terminé, et tu te dis : ‘Ouais, j’ai gagné !’ Et je me suis tout de suite demandé : mais qu’est-ce que j’ai fait de ma vie ?”

Un épisode douloureux qui l’a conduit à faire une croix définitive sur les jeux vidéo, malgré lui. “Et heureusement, parce que les jeux sont devenus tellement bons, comme The Last of Us, et je pense que je serais dans un sous-sol et que je ne serais même pas allé passer de castings pour des séries pareilles.” Ouf, on a évité le pire.

Nick Offerman n’est pas le seul à avoir cédé aux sirènes vidéoludiques. David Harbour, Hopper dans Stranger Things, avait récemment confié son addiction passée à World of Warcraft. Un cas de figure bien pire, souligne PC Gamer : il estime avoir gâché une année entière de sa vie à jouer à WoW.