Les filles prennent le pouvoir dans cette nouvelle série, à coup de bastons méritées et de dialogues bien cinglants.
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À une période où la triste notion de “culture du viol” prend de plus en plus d’ampleur dans les universités américaines, la naissance de Sweet/Vicious arrive à point nommé. Cette nouvelle production made in MTV, signée Jennifer Kaytin Robinson (dont c’est la première série), nous introduit à un duo 100 % féminin qui promet de faire des étincelles.
D’un côté, il y a Ophelia, une apprentie hackeuse fumeuse de joints qui cherche désespérément un sens à sa vie. De l’autre, Jules, étudiante faisant partie d’une sororité le jour et vengeresse masquée la nuit. Ensemble, ces deux héroïnes aux tempéraments diamétralement opposés vont faire équipe pour botter du prédateur sur leur campus et venir en aide aux victimes de viol.
Face caméra, ce sont Eliza Bennett et Taylor Dearden qui se partagent la tête d’affiche du show. Pour l’anecdote, si cette dernière est encore méconnue du petit écran, son père en revanche l’est beaucoup moins puisqu’il n’est autre que Bryan Cranston, notre fabricant de meth préféré. Au rayon des personnages secondaires, on pourra reconnaître l’hilarant Brandon Mychal Smith de You’re the Worst dans un rôle visiblement plus sérieux.
Tandis que ses nouveautés de la rentrée (Mary + Jane, Loosely Exactly Nicole) ne cartonnent pas, il n’y a plus qu’à croiser les doigts pour que MTV arrive à remonter la pente avec Sweet/Vicious. Avec Teen Wolf qui touche à sa fin et Scream toujours en attente de renouvellement, la chaîne a bien besoin d’un hit pour dynamiser ses audiences.
Le coup d’envoi est prévu pour le 15 novembre prochain aux États-Unis.