Ariane Carletti, ancienne co-animatrice de Récré A2 et du Club Dorothée, est décédée à l’âge de 61 ans ce mardi 3 septembre. C’est dans un communiqué que ses enfants ont annoncé la mort de celle qui a égayé nos après-midi dans les années 1980 et 1990, sur Antenne 2 d’abord (de 1978 à 1987), puis sur TF1 (de 1987 à 1997). En l’espace d’un an, le Club Dorothée a perdu deux de ses quatre stars, puisqu’en juillet 2018, c’est Corbier qui nous quittait.
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“C’est avec une immense tristesse qu’Éléonore et Tristan, ses enfants, et son frère Denis vous font part du décès d’Ariane Carletti, survenu le 3 septembre à l’âge de 61 ans, peut-on lire sur le communiqué officiel transmis ce mercredi. […] Comédienne, productrice et animatrice de télévision, Ariane Carletti a consacré toute sa vie au spectacle et aux autres. Elle était devenue l’un des visages les plus populaires de la télévision française aux côtés de Dorothée. Elle laissera un vide immense dans le cœur de sa famille, ses amis et tous ceux qui ont eu la chance de croiser sa route”, peut-on lire dans le communiqué publié par sa famille.
Si son visage et son rire inimitable ont marqué l’enfance de toute une génération, c’est aussi sa voix qui nous manquera. Celle des génériques des Bisounours ou encore de Dragon Ball Z. Après des années passées à divertir les plus jeunes, Ariane Carletti, qui a commencé sa carrière sur les planches, avait choisi de se retirer des spotlights pour passer à la production. Elle monte sa société en 1997, Trinore, avec son mari de l’époque Rémy Sarrazin, ex-bassiste des Musclés avec qui elle a eu deux enfants, Tristan et Éléonore, avant que le couple ne se sépare en 2002.
En parallèle, elle devient directrice littéraire et productrice artistique chez JLA, la compagnie de Jean-Luc Azoulay, l’un des cofondateurs d’AB Productions, à qui l’on doit notamment le Club Dorothée. En 2008, elle revient brièvement dans nos postes pour animer plusieurs émissions sur la chaîne de la TNT IDF1, avant de se retirer, de nouveau, des plateaux télé et de se consacrer à la production.