#LePlastiqueNonMerci, une journée France Inter et Konbini, le mercredi 5 juin. Enquêtes et reportages pour mettre en lumière les personnalités qui se battent pour changer les comportements.
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Alastair Fothergill, le réalisateur de The Blue Planet (2001) et Planète Terre (2006) nous revient avec des images toujours plus époustouflantes pour sa nouvelle série documentaire intitulée Notre Planète, sur Netflix. Avec la complicité de Keith Scholey, il explore la faune et la flore tout autour du globe, des abysses de l’océan jusqu’au sommet des icebergs.
La narration en version originale a été confiée au maître du documentaire animalier, David Attenborough. Les pays d’Amérique Latine se laisseront guider par la voix de Salma Hayek, et les Espagnol·e·s, par Penélope Cruz. Chez nous, la version française a été confiée au comédien Jacques Frantz, plus connu pour avoir doublé les acteurs Mel Gibson, Nick Nolte ou encore Robert De Niro.
Pour ce voyage militant, visant à éveiller les consciences sur la fragilité de ces divers écosystèmes, Notre Planète a opté pour la beauté plutôt que la peur. Produite en collaboration avec le WWF (World Wildlife Fund), cette série documentaire sortie sur Netflix en avril a tellement bluffé les abonné·e·s de la plateformes avec ses plans renversants, que certain·e·s ont d’abord cru à des images de synthèses.
Il n’en est rien, et c’est sans doute le plus beau compliment qu’on pouvait faire à la nature : si merveilleuse qu’elle semble irréelle. L’urgence climatique qui la menace chaque jour un peu plus est elle aussi bien réelle. En huit épisodes, dont le premier sert davantage d’introduction, Notre Planète nous embarque dans les mondes gelés, les jungles, les eaux côtières, des déserts aux prairies, les eaux profondes, l’eau douce et les forêts.
Pour mettre en images cette incroyable diversité, il a fallu pas moins de 3500 jours de tournage et 600 personnes mobilisées. À la fin du dernier épisode, on se voit proposer de regarder le making of pour découvrir les secrets de fabrication de ce projet titanesque. Et l’ingrédient essentiel pour la réussite de cette ambitieuse entreprise était… la patience.
Ainsi, on apprend que 6 personnes ont du faire le pied de grue pendant trois semaines devant un glacier avant que celui-ci ne finisse fatalement par craquer à cause du réchauffement climatique. La série docu a même son propre site, qui renvoie vers celui de la WWF, lequel donne des outils concrets pour, chacun·e à notre échelle, être des acteurs et actrices du changement.
Les huit épisodes de Notre Planète sont disponibles sur Netflix.