Avec tout ce qu’ils ont vécu, on ne comprend même pas pourquoi ils ne restent pas prostrés en boule au fond de leur lit. Mais non, ils continuent vaillamment de tomber amoureux et de se prendre des murs ! Biiinge dresse sa liste non exhaustive des plus beaux losers de l’amour en séries.
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Olivia Pope dans Scandal
Pécho le président des États-Unis (pas notre ami Donald, rassurez-vous), c’est un challenge de taille devant lequel n’a pas reculé Olivia Pope. Pendant plusieurs saisons, cette gladiatrice du monde moderne est tombée dans le piège du “suis-moi je te fuis, fuis-moi je te suis” avec le grand Fitzgerald Grant, recollant les morceaux de son cœur (quelle poésie !) pour mieux les rebriser à chaque nouvelle occasion. En parallèle, elle a aussi pas mal fricoté avec Jake Ballard, qui a été payé pour la stalker et s’est fait laver le cerveau par B-613, une cellule de la CIA aux méthodes douteuses menée par… le papa d’Olivia. Niveau vie amoureuse chaotique, on a rarement vu pire.
Taux de lositude amoureuse : ❤️❤️❤️❤️
Tommy dans Peaky Blinders
Le big boss du clan Shelby se tape une mélancolie amoureuse inguérissable. Il faut dire qu’il est tombé amoureux dans sa jeunesse d’une fille, Greta Jurossi, avec laquelle il devait se marier. Mais cette dernière est tombée malade et décédée après trois mois passés à son chevet. Direction la Première Guerre mondiale. Plus tard, il rencontre Grace et la prévient : “Mon cœur est déjà brisé.” Ce qui ne veut pas dire qu’il ne va pas tomber amoureux de l’espionne blonde, qui deviendra sa femme. Sauf que patatras : en début de saison 3, elle se fait tuer, par sa faute en plus. Quelques plans cul plus tard (avec la princesse Tatiana Petrovna, la coach de chevaux May Carleton), il finit par mettre Lizzie Stark enceinte. Si publiquement, il s’affiche avec Lizzie, il s’agit davantage de convenances que d’amour. Tommy voit en secret Jessie Eden, et semble là aussi coucher par intérêt plus que par envie. Le mafieux au regard bleu acier retrouvera-t-il véritablement l’amour après Grace ? Rien n’est moins sûr. Il est maudit, dirait sa tante Polly.
Taux de lositude amoureuse : ❤️❤️❤️❤️
Rebecca dans Crazy Ex-Girlfriend
Ah, Rebecca ! En même temps, sa love life était mal partie d’entrée de jeu. Déménager à l’autre bout du pays pour reconquérir son premier amour rencontré en colo, c’est pas forcément le meilleur plan. Néanmoins, à force de manigances souvent à la limite de la légalité, l’héroïne de Crazy Ex-Girlfriend est parvenue à séduire son prétendant… qui l’a ensuite abandonnée le jour de leur mariage. Comment se relever après ça ? D’après Rebecca, en se tapant son boss dans le placard à balais du boulot, même si le patron en question a déjà une girlfriend dans sa vie. Si tout ça ne suffisait pas, elle a aussi dû composer avec un stalker qui la faisait chanter pour qu’elle sorte avec lui. Comment ça, ça ne vous fait pas envie ?!
Taux de lositude amoureuse : ❤️❤️❤️❤️❤️
Dexter dans Dexter
Oui, alors, clairement, quand on est un serial killer, avoir une relation amoureuse épanouissante n’est pas forcément l’objectif numéro un. Il n’empêche, derrière ses airs de sociopathe assumé, Dexter a quand même quelques histoires d’amour (tordues ou tragiques) à son actif. Il y a eu Lila, son alter ego incontrôlable qu’il finit par être obligé de tuer en saison 2. Puis Rita, sa “couverture” dont il tombe vraiment amoureux, au point de se marier et d’avoir un enfant avec elle. Manque de pot, elle termine assassinée par le Trinity Killer en saison 4. Après une relation avec la victime d’un viol, Lumen (oui, Dexter est une série très joyeuse), il tombera à nouveau amoureux d’une tueuse, Hannah McKay, jouant au jeu du chat et de la souris avec elle, sans jamais vraiment pouvoir être ensemble. Au milieu de toutes ces histoires, il y a aussi cet amour qui dépasse parfois le fraternel avec sa sœur adoptive, Debra Morgan. Pas simple, cette vie amoureuse, l’ami. On compatit.
Taux de lositude amoureuse : ❤️❤️❤️❤️❤️
Laurel dans How to Get Away with Murder
Soyons d’accord, le dating, ce n’est jamais facile, d’autant plus qu’on ne sait jamais vraiment sur qui on tombe. C’est le cas de Laurel Castillo, la disciple de la grande Annalise Keating, qui s’embarque dans une relation tumultueuse avec Frank. Frank qui, en plus d’être l’homme de main de sa patronne, se révèle avoir un lourd passé de tueur à gages avec un sacré tableau de chasse. Après une rupture déchirante, Laurel trouve du réconfort dans les bras de Wes, son pote de fac, qui se fera ensuite buter par un tueur à gages (oui, cette profession est très répandue dans How to Get Away with Murder) embauché par son propre père. Ah, et comme si ça ne suffisait pas, Laurel est tombée enceinte de Wes juste avant qu’il ne passe l’arme à gauche. Pas sûr qu’elle fête la Saint-Valentin cette année…
Taux de lositude amoureuse : ❤️❤️❤️❤️
Dawson dans Dawson
Alors OK, il a sa propre série, mais quand on y regarde d’un peu plus près, ce grand dadais romantique de Dawson en bave des ronds de chapeau avec les filles. Les scénaristes sont assez cruels : il arrive dans un premier temps à séduire l’élue de son cœur, qu’elle se prénomme Joey, Jen ou Gretchen. Mais la suite se gâte. La blonde venue de New York largue Dawson parce qu’elle veut être seule un moment, sans mec. Mais un épisode plus tard, elle accepte un date avec Cliff. Après avoir réalisé que sa BFF était canon, Mister Leery sort donc avec Joey, aka l’amour de sa vie, qui le quittera deux fois (la première fois, elle “se cherche” aussi, mais accepte un date avec Jack un épisode plus tard) avant de tomber dans les bras de son meilleur ami. Dur.
Puis Dawson connaîtra une belle relation, mature, avec Gretchen en saison 4. Sauf qu’il n’était que le gars sympa qui a aidé la sœur de Pacey à remettre sa vie à l’endroit. Après un an à Capeside, elle prend ses clics et ses clacs, laissant Dawson solo. Plus tard, il finira par coucher avec Joey avant de déchanter à nouveau. Pour arriver à la dernière scène de la série, dans laquelle le Spielberg en herbe est au téléphone avec Joey et Pacey, plus in love que jamais. Loser un jour, loser toujours.
Taux de lositude amoureuse : ❤️❤️❤️❤️
Emma dans Scream
En étant un personnage dans l’adaptation du slasher culte Scream, il faut s’attendre à avoir une vie peu enviable (à moins qu’être traqué par un tueur masqué soit votre péché mignon, auquel cas : yay !). Emma Duval, la final girl de la série, ne prétendra pas le contraire. Tout d’abord, elle n’a eu d’autre choix que d’assister au meurtre de son ex-petit ami, dont le corps est coupé en deux par une énorme trancheuse à cause d’un piège qu’elle a malencontreusement activé. Après avoir séché ses larmes (et essuyé le sang qui couvrait son visage), Emma a redonné une chance à l’amour en débutant une relation avec Kieran, le brun ténébreux de la bande. Pas de chance, celui-ci s’avère être le Lakewood Killer depuis le début. Pour finir en beauté, dans le double épisode “Halloween”, elle s’entiche de nouveau d’un mec, Alex, qui s’avère être le tueur. La vie ne t’apprend rien Emma !
Taux de lositude amoureuse : ❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️
Reggie dans Dear White People
Être raide dingue d’une personne sans réciproque, on a tous connu ça à un moment ou à un autre. Reggie, étudiant militant dans Dear White People, fait face à ce léger problème avec Sam White, héroïne de la série de Netflix qu’il semble mettre sur un piédestal. Les yeux de chiens battus, les sourires entendus et charmeurs… Tout est là mais rien n’y fait : Sam ne capte rien, préférant se jeter dans les bras de Gabe, que Reggie considère illico comme son ennemi juré. La peine de cœur est alors inévitable pour notre étudiant activiste. Pendant ce temps, Joelle, sa BFF inséparable, en pince sacrément pour lui… mais Reggie ne le voit pas. Résultat des courses, personne n’est comblé et ce qu’on en retient, c’est qu’il faut parfois savoir ouvrir les yeux pour éviter d’être un loser de l’amour.
Taux de lositude amoureuse : ❤️❤️❤️
Tina Belcher dans Bob’s Burgers
Quand on n’a que 13 ans, l’amour peut paraître une sacrée épreuve à surmonter. On suppose que c’est un peu comme ça que Tina, l’aînée du clan Belcher dans Bob’s Burgers, voit les choses tandis qu’elle trime sérieusement pour attirer l’attention de son crush. Le crush en question, c’est nul autre que Jimmy Pesto Jr., le fils du restaurant italien concurrent situé de l’autre côté de la rue. Une sorte de Roméo et Juliette 2.0 ? Pas vraiment, puisque le jeune Jimmy remarque à peine la présence de Tina et encore moins ses petites attentions, en dépit de quelques rapprochements çà et là qui ne perdurent jamais au fil des saisons. La morale de l’histoire ? Si un mec ne vous calcule pas après huit saisons (qu’on peut traduire en plusieurs mois IRL, c’est prouvé scientifiquement), mieux vaut tourner la page et passer à autre chose.
Taux de lositude amoureuse : ❤️❤️❤️
Jon Snow dans Game of Thrones
Notre loup solitaire, toujours dans les batailles les plus galères à gérer, tombe sous le charme de la sauvageonne Ygritte dans la saison 3 de Game of Thrones. Une bien belle histoire dans ce monde de brutes. Un date coquin dans une grotte et une punchline culte (“You know nothing, Jon Snow”) plus tard, la love story tourne au vinaigre quand les deux tourtereaux se retrouvent dans des camps opposés. La rousse au tempérament de feu finit par passer l’arme à gauche en saison 4, terrassée lors d’une bataille. Too bad. Avance rapide : après une mort et une résurrection (merci Melisandre), le brun bourru a le coup de foudre pour la Mère des dragons. C’est réciproque. Ils sont jeunes, ils sont beaux, ils ont du pouvoir, ils sont spéciaux, ils sont… tante et neveu. Ooopsie. Non vraiment, ce garçon n’a pas de chance en amour.
Taux de lositude amoureuse : ❤️❤️❤️❤️🐉
Willow dans Buffy contre les vampires
L’amour, ce n’est pas exactement le domaine dans lequel les héros et héroïnes de Buffy excellent. Willow ne fait pas exception : elle est d’abord amoureuse d’un homme qui s’avère être un robot maléfique, tout en soupirant après Alex, son BFF, qui n’y voit que du feu. Sa belle histoire d’amour avec Oz finira mal quand le loup-garou s’entiche d’une louve-garou. Willow finit par rebondir et rencontrer un nouvel amour, Tara, et découvrir au passage son homosexualité. Les deux sorcières nous ont fait vibrer comme jamais, mais l’histoire finit très très mal, par la mort de Tara, victime collatérale d’une balle perdue (là, Joss Whedon est tombé dans le trope “Bury your gays“). Après avoir viré du côté obscur de la force et en être revenue, Willow retrouvera tout de même l’amour avec Kennedy, une des “tueuses potentielles”. Merci pour elle.
Taux de lositude amoureuse : ❤️❤️❤️
Jimmy dans You’re the Worst
Malgré le fait d’être un connard les trois quarts du temps (soyons honnêtes), Jimmy a réussi à trouver chaussure à son pied en la personne de la délicieusement névrosée Gretchen. L’écrivain anglais, égocentrique et insensible, en arrivait même à ne plus penser qu’à lui, soutenant sa moitié (maladroitement mais quand même) dans son combat contre la dépression. Après bien des épreuves, il la demandait en mariage sur les hauteurs de Los Angeles… avant de se tirer avec sa voiture. Cette satanée phobie de l’engagement. Donc on se retrouve avec un Jimmy paumé, qui tente (toujours maladroitement) de reconquérir sa dulcinée, traumatisée par cet abandon.
Taux de lositude amoureuse : ❤️❤️❤️❤️
Un article écrit par Florian Ques et Marion Olité.