Lili Reinhart, de Riverdale, se confie sur sa dysmorphie et ses complexes

Lili Reinhart, de Riverdale, se confie sur sa dysmorphie et ses complexes

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Par Delphine Rivet

Publié le

L’actrice revient, dans un post poignant, sur la dictature des standards de beauté à Hollywood.

Ce n’est pas la première fois qu’elle s’exprime sur le sujet. Lili Reinhart, l’interprète de Betty Cooper dans Riverdale, s’est une nouvelle fois confiée sur ses difficultés à aimer son corps. Un corps qui est constamment scruté à la loupe par le public et l’industrie en général et qui, selon l’actrice, n’entrerait pas dans la norme hollywoodienne. Dans une série de stories sur son compte Instagram, elle revient sur sa dysmorphie corporelle, les standards impossibles à atteindre d’un milieu qui ne valorise qu’un type de silhouette, et son vœu d’apprendre à s’aimer telle qu’elle est.

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“Je me débats avec des pensées obsessionnelles sur mon corps/mon poids depuis ces quelques derniers mois et ça a pris des proportions assez sévères durant la semaine qui vient de s’écouler. Donc je veux prendre un moment pour me montrer vulnérable et partager ceci, dans l’espoir que quiconque lisant ce post et souffrant des mêmes troubles ne se sente plus seul·e. Je suis là, avec vous. C’est un sacré défi de regarder son propre corps avec amour plutôt que de le critiquer. C’est un exercice que je ne maîtrise pas encore.

Je ne pensais pas qu’en appartenant à cette industrie, qui est tellement obsédée par le corps et le poids des femmes, cela ébranlerait ma propre acceptation de mon corps et ma positivité à son égard. Mais c’est le cas. J’aurais aimé ne pas grandir à une époque où les médias ne vénèrent qu’un seul type de silhouette féminine. Mon corps m’a portée durant 25 ans. Toutes mes cicatrices, mes larmes, mes traumatismes… Je rêverais de l’aimer davantage, même s’il n’est plus le même qu’à mes 20 ans. Mais j’essaie. Je sais que mon corps mérite de l’amour et de l’admiration, quelle que soit sa taille. Ne pas me sentir à l’aise dans ma propre peau est un sentiment dévastateur.

C’est comme si mon corps m’avait trahie en changeant. J’ai regardé dans le miroir et tendu ma peau vers l’arrière pour voir à quoi je “devrais” ressembler dans une industrie où tu gênes quand tu ne fais pas une taille mannequin. C’est douloureux de penser que nous sommes des centaines de millions à nous inquiéter de ce que “devrait” être notre corps. Ce système est incroyablement défectueux. L’humanité a vraiment merdé quelque part. Je sais que je ne suis pas seule à avoir ses pensées toxiques sur mon propre corps. Et ça me brise le cœur de savoir que je partage ce sentiment avec tellement d’entre vous. Continuons à en parler. Ayez de l’empathie les un·e·s envers les autres. Faites preuve de compassion et de gentillesse.”

En 2018, déjà, elle remettait à leur place les fans et internautes en tout genre qui la “body shamait” sur les réseaux sociaux. Elle rappelait au passage que même un corps comme le sien, donc mince et conforme aux normes dictées par Hollywood, pouvait faire l’objet de critiques grossophobes. Et surtout, qu’à titre personnel, elle souffrait beaucoup de son image et avait d’immenses difficultés à aimer ce corps que certain·e·s trouvent trop rond. Elle et sa partenaire à l’écran, Camila Mendes, avaient aussi poussé un coup de gueule contre les photos retouchées.

La saison 6 de Riverdale est en cours de diffusion sur Netflix.