L’auteur de Game of Thrones a (enfin) expliqué pourquoi il aimait tant dézinguer ses personnages

L’auteur de Game of Thrones a (enfin) expliqué pourquoi il aimait tant dézinguer ses personnages

Image :

© HBO

De Ned Stark à Oberyn Martell, la liste de ses victimes est longue.

À voir aussi sur Konbini

Depuis que Game of Thrones existe, aussi bien en saga littéraire qu’en version petite lucarne, son créateur a maintes fois été taxé de sadique, voire de psychopathe. En même temps, George R.R. Martin cherche le bâton pour se faire battre, n’hésitant pas à trucider nos personnages fétiches et ce sans aucun scrupule. Qu’il s’agisse de pièces importantes sur l’échiquier de Westeros, comme Ned Stark, ou de sauvageonnes attachantes à la Ygritte, personne n’est safe entre les mains de l’auteur américain.

Désormais, on sait enfin d’où vient cette fâcheuse tendance à zigouiller les protagonistes qu’on affectionne tant. Interviewé dans le cadre de The Great American Read, une émission littéraire diffusée sur la chaîne PBS, George R.R. Martin a expliqué les origines de cette manie :

“[…] Et puis Gandalf meurt ! Je ne peux pas expliquer l’impact que ça a eu sur moi quand j’avais 13 ans. Enfin, Conan le Barbare ne meurt pas dans les livres, vous voyez. Tolkien [auteur du Seigneur des anneaux, ndlr] a brisé cette règle, et je l’aimerai toujours pour ça. Parce qu’au moment où tu tues Gandalf, le suspense qui suit est mille fois plus fort. N’importe qui peut mourir. Ça a évidemment eu un effet sur ma propre volonté de tuer mes personnages en un claquement de doigts.”

Vous l’aurez pigé, comme bon nombre d’auteurs de fantasy, le grand monsieur derrière Game of Thrones a largement été inspiré par l’œuvre de J. R. R. Tolkien, ce qui justifie (en partie) l’hécatombe que connaît la série depuis ses débuts. On comprend mieux, George, mais ça ne veut pas dire qu’on cautionne absolument tous tes choix de victimes. Khal Drogo, petit oiseau parti trop tôt.