Pose, qui vient d’être renouvelée pour une saison 3 par FX, est le témoin des changements radicaux de la télévision américaine en termes de diversité ces dernières années. Si on nous avait dit, il y a deux ans, qu’une série sur la culture ballroom, dont une grande partie des interprètes sont des femmes trans non-blanches, serait sur toutes les lèvres et dans tous les esprits, on ne l’aurait pas cru.
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Co-créée par Ryan Murphy, Brad Falchuk et Steven Canals, lesquels ont fait appel à Janet Mock et Our Lady J, deux femmes trans, pour compléter leur team d’écriture, Pose a déjà remporté une multitude de prix, et s’est mis la critique dans la poche dès sa première saison.
Elle a également établi un précédent en incluant dans son casting le plus grand nombre de personnes transgenres jamais réunies à l’écran. Cinq d’entre elles sont d’ailleurs les héroïnes flamboyantes de la série : Mj Rodriguez, Dominique Jackson, Indya Moore, Hailie Sahar et Angelica Ross.
Pour son deuxième chapitre, dont la diffusion a commencé le 11 juin dernier aux États-Unis sur FX, elle fait un petit saut dans le temps. Nous sommes désormais en 1990, et le “voguing”, une danse née dans les ballrooms, est sur le point d’enivrer le reste du monde grâce à la chanson “Vogue” de Madonna.
On assiste aussi à la montée en puissance du mouvement ACT UP (AIDS Coalition to Unleash Power) qui lutte pour endiguer l’épidémie de SIDA, particulièrement meurtrière dans la communauté LGBTQ, et la stigmatisation des personnes atteintes du VIH. Pose n’a décidément pas fini de nous émerveiller ni de nous émouvoir.
En France, la saison 2 de Pose est diffusée sur Canal+ Séries.