Il semble que le public du musée polonais Fort Gerhard n’est pas au courant que l’établissement est équipé de caméras de surveillance plutôt puissantes. Ou plutôt, il n’était pas au courant de cela jusqu’à ce que le musée publie un communiqué, le 21 juillet dernier, priant visiteurs et visiteuses de ne plus se livrer à de passionnels ébats dans les salles de ses bâtiments.
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Hyperallergic rapporte que trois couples auraient été surpris par les caméras depuis leur installation. Avec humour, le musée a rappelé à ses “invités amoureux” que “la plupart des objets exposés sont ‘nés’ il y a de nombreuses années et sujets à des standards moraux bien différents”. “Nous ne voulons pas les mettre mal à l’aise”, a-t-il conclu.
Bien qu’espérant ne pas voir proliférer de pareils ébats, le Fort Gerhard semble prendre la chose avec bon esprit. Auprès du média polonais Gazeta Wyborcza, le directeur du musée, Piotr Piwowarczyk, a avancé l’hypothèse que c’était peut-être l’ambiance cosy et intimiste du lieu qui poussait certaines personnes à y faire la bête à deux dos : “L’atmosphère du fort est sombre, avec de nombreux petits recoins. Les amoureux ne pensent pas que les caméras voient partout… Il s’agit peut-être d’un chakra ? Peut-être que cet endroit active des énergies dans une partie du corps responsable du stimulus sexuel ?”
Sexe et musées sont loin d’être étrangers : tandis qu’un musée péruvien poussait son public à se palper grâce à ses collections de poteries en mars 2022, le magazine Vulture consacrait en 2015 deux articles aux histoires de “sexe au musée”. On ne veut pas trop savoir ce qui se passait avant l’installation massive de caméras de surveillance dans ces lieux publics.