Le nombre de décès liés au coronavirus augmente (à date, le territoire chinois compterait 636 morts et plus de 31 000 personnes contaminées), en même temps que, depuis l’apparition du virus, la communauté asiatique en France subit amalgames et propos racistes. Ce ne sont cependant pas ces drames qui ont stoppé certain·e·s utilisateur·rice·s d’Instagram de surfer sur cette vague médiatique pour créer des filtres en lien avec l’épidémie.
À voir aussi sur Konbini
Depuis leur implantation sur le réseau social, les filtres font le succès de la plateforme. Plus seulement de simples effets “bonne mine”, ces derniers sont devenus de véritables odes à la pop culture, qu’il s’agisse de deviner quel personnage Disney nous correspond le mieux, notre pourcentage de sang algérien ou de ressemblance à un chef-d’œuvre de la peinture classique.
Via la page Facebook Spark AR Community
Depuis un an, des utilisateur·rice·s anonymes ont le loisir de créer leurs propres filtres. Grâce à l’application Spark AR, quiconque disposant d’assez d’imagination et d’un certain talent pour le graphisme peut créer son filtre et voir ainsi grossir sa communauté d’abonné·e·s.
Depuis quelques mois, toute nouvelle vague médiatique est rapidement investie par les instagrameur·se·s. Nombre d’entre eux ont imaginé des filtres prédisant quelle personne de notre entourage se ferait infecter la première ou quand nous serions nous-mêmes infecté·e·s.
Sur une page Facebook dédiée à Spark AR, des instagrameur·se·s condamnent cet essor de filtres liés au virus. Après des signalements, de nombreux filtres ont fini par disparaître de la plateforme. La popularité des filtres, et la possibilité pour quasi n’importe qui d’en créer, commence à poser certains problèmes éthiques, le début d’un possible retour de bâton pour la plateforme superstar qu’est devenu Instagram.
Via la page Facebook Spark AR Community
Via la page Facebook Spark AR Community